10/03/2010

John Hughes 16/02/1950 - 06/08/2009

Je fais un petit Up de cet article, suite à l'hommage rendu à John Hughes pendant la cérémonie des oscars, ou l'on a pu revoir une partie des acteurs favoris de Hughes réunis sur la scène de la cérémonie.



Bon, là je suis bien obligé de sortir des mes vacances pour parler de la mort de John Hughes. Oui, John Hughes est mort d'une crise cardiaque a 59 ans hier et pour moi c'est presque plus important que la mort de Michael Jackson. Michael c'etait la musique des 80s, mais John Hughes c'est toute la culture teenager des 80s. Tous les gens de ma génération ont appris quelque chose dans les films de Hughes. Je crois que jamais l'annonce de la mort de quelqu'un de l'entertainment ne m'a attristé autant, parce que c'est tout un pan de la popculture qui a fait ce pourquoi NWH existe, qui part avec Hughes.

Il y a forcement un moment de votre vie dans un de ses films, il y a forcement un moment de votre scolarité qui ressemble a une scène de Ferris Bueller's Day off, il y a forcément un jour ou vous avez été aussi nul avec une fille que Michael Hall dans Sixteen Candles, toutes les filles ont forcément vécu l'histoire de Molly Ringwald dans Pretty in Pink, et on a tous rêvé un jour de Lisa dans la série "Code Lisa" (en français), tirée du film Weird Science, etc etc... Et par dessus tout, si vous vouliez comprendre la vie, les angoisses, les rêves et les pensées des kids des 80s, sans tomber dans le clichés du teenage movie abrutissant, il y avait Breakfast Club. Ce film en quasi huit clos dans une salle de colle, est le plus parfait portrait du lycée et surtout de ce qu'on y ressent, c'est un chef d'oeuvre de la pop culture qui n'a jamais pris une ride et qui n'a aucun équivalent, tant les films de ce genre partent forcement dans la comédie "tarte à la crème" maintenant.

Dans tous ses films, John Hughes a réussi a mettre en mots et en images toutes les émotions et tous les sentiments par lesquels on passe quand on est adolescent. Sans jamais tomber à coté, sans jamais en faire trop : de la bande son aux acteurs, tout sonne parfaitement juste dans un de ses films. Et même si les années 80 transpirent a chaque plan, les thèmes et les histoires sont universels.
Je ne vais pas m'etendre plus et raconter tout ce que John Hughes a fait, puisqu'il suffit de prendre un peu de votre temps pendant ces vacances et de vous replonger dans ses films et de retrouver ces émotions qui nous ont tous fait vibrer pendant notre adolescence, ou pour ceux qui y sont encore, peut etre de découvrir celui qui a su parler le mieux de ce qu'il ont au fond d'eux.

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Life moves pretty fast. If you don't stop and look around once in a while, you could miss it.
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8 commentaires:

  1. RIP! last night sur mon blog: http://www.51269.net/2009/08/john-hughes-rip/

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  2. le père d'un de mes héros est mort, avec ferris on est triste

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  3. "l'inspecteurcolumbo sait que vous vous servez dans sa garde robe?"
    breakfast club
    r.i.p john hughes

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  4. Moi je suis bien Breakfast Club.
    Et la famille Griswold aussi... (Bonjour les vacances !!!)

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  5. Ok mais le grand moment de la cérémonie ça reste quand même Laurent Weil qui prétend en direct (même en différé ça serait de la merde) : "John Huges n'était pas un grand réalisateur, il n'y a avait pas de steadycam ou de grands mouvements de caméra dans ses films".

    C'est pas génial d'autant rien connaître au cinéma et de commenter les Oscars ?

    Pauvre merde.

    J.

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  6. Une créature de rêve !
    1985.

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  7. Heureusement, Emilio Estevez vit toujours : http://fluoglacial.free.fr/index.php?2009/07/28/503-emilio-estevez-1982-1986-juvenile-delinquance

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