Bon, on va pas se le cacher, tout le monde le sait depuis des mois, Myspace c'est mort. Le site vit ses dernières heures, ce n'est plus qu'une ville fantôme ou les flyers de 2008 viennent témoigner des derniers moments d'effervescence, ou les profils sont encore décorés de filles de 16 ans qui se prennent en photo en plongée dans leur salle de bains, alors que la plupart a maintenant dépassé la vingtaine et clame sur facebook qu'elles n'ont jamais été emo. Bref, myspace est un vibrant témoignage des années 2004-2008, un musée des réseaux sociaux.
Et pendant qu'on vivait tous ensemble en parfaite autarcie sur myspace (comme maintenant sur facebook), que se passait il en parallèle ? Myspace music étendait son emprise sur la musique, où du moins, prétendait être l'endroit ou tout devait se passer pour être connu, reconnu, écouté et peut être adulé.
Tout le monde avait sa petite chanson sur son profil, glané sur ces fameuses pages/cv de tous les groupes du monde, des grosses pointures, des musiciens du dimanche, des aspirants rock star, des chanteurs de bars, des Dj de chambre. Bref, tout le monde se côtoyait sur myspace music, le meilleur et le plus souvent le pire. En deux clics on pouvait passer de la page de Timbaland a celle de DJ Moselle, une révolution.
En effet une révolution, en quelques années, Myspace music avait réussi a lisser et formater la communication et la vie d'un groupe. Tu veux qu'une maison de disques t'écoute ? Fais une page myspace, recrute des friends, poste des bulletins et des flyers, faire monter tes écoutes et peut être que l'eldorado t'attendra au bout des friends requests. C'était la même chose pour tout le monde, sans myspace point de salut. Et surtout du travail en moins pour les labels, il suffisait de prendre le top et on se cassait pas la tête pour recruter de nouvelles signatures.
A se demander comment on faisait avant ?
Avant, et bien c'était dur. Seuls les groupes et les artistes valables arrivaient a passer le chemin des concerts de merdes, des démos et des années de galère, ou alors il fallait vraiment avoir le tube et le piston pour le faire écouter. Pour être entendu par 1000 personnes en 1985 ou en 95, il fallait tourner pendant 1 an sans relâche, en 2005 il suffisait de cliquer une journée sans bouger de sa chambre.
Forcement, grâce a myspace on a fait des stars avec des types qui n'auraient jamais du sortir de leur chambre et qui surtout n'en serait jamais sorti sans la facilité de ce site.
Attention, je ne dis pas qu'il n'y avait que du mal, au contraire c'était assez extraordinaire d'avoir accès a tout ça, sauf que tout était nivelé, tout avait la même importance et finalement on y a pas gagné grand chose.
C'est pour ça qu'aujourd'hui je suis autant excité à l'idée de la mort de myspace et de l'uniformisation de la communication des groupes qu'à l'époque ou le site grandissait et qu'on croyait à une révolution pour la musique.
La révolution c'est aujourd'hui qu'elle a lieu. Le modèle de myspace est mort. Sur facebook personne n'a envie d'être emmerdé par des groupes toute la journée, et plus personne n'est captif d'un réseau social orienté purement musique.
Oui c'est la révolution car il faut de nouveau se creuser la tête pour faire parler de sa musique. le coté systématique profil / friends/nombres d'ecoutes/bulletins est terminé.
Aujourd'hui il faut aller à droite et à gauche sur des blogs, les sites de passionnés, séduire ceux qui écrivent, leur donner envie de parler de sa musique, leur donner envie de passer l'info, être inventif et être bon pour qu'on parle de soi. La promo à la chaîne c'est terminé.
Il faut remonter sur scène, il faut écrire de bons titres, on ne peut plus compter sur le fait que des millions de gens vont se balader sur myspace et tomber sur sa page ultra bling bling qui clignote. Plus personne ne va s'amuser à ça, simplement parce qu'on ne vit plus sur cette plateforme, on y passe simplement voir les pages des groupes dont on entend parler ailleurs. On explore plus le site parce qu'on a entendu un titre sur la page de son pote.
Donc voila, peut être qu'on va revenir a une façon plus créative de faire parler de sa musique, peut être que ça va être plus difficile de faire converger les gens vers sa page/cv/bio et vers sa musique, mais tant mieux, car ça nous épargnera aussi énormément de merdes qu'on avait pas envie d'entendre.
Peut être aussi que ça va permettre de restreindre un peu le nombre d'artistes qu'on écoute chaque mois et redonner de la valeur à ce qu'il font simplement parce qu'on sera moins bombardé qu'on ne l'était en 2006 quand chacun de nos 20000 friends avait un groupe différents a nous faire écouter sur sa page : le nouveau super groupe d'hier , déjà mort demain, celui la meme qui fait de la promo sur la page d'un autre groupe qui est en train de poster un flyer sur la page de ce même groupe, alors que nous simple auditeurs sommes déjà ailleurs.
Bref, Myspace est mort, vive la musique.
Toute façon l 'interface de ce truc était juste pas possible. C'etait moche à mourir, lourd, et pas pratique.
RépondreSupprimerMyspace crève dans l'indifférence générale.
Comment va faire Ed Banger maintenant ?
C'est une super nouvelle effectivement. Myspace a eu son heure de gloire, tout le monde avait un myspace, et tout le monde avait créée son réseau social.
RépondreSupprimerSon que cet esprit communautaire a disparu de chez Myspace (pour aller sur facebook: surement comme tu le dis parce que c'était trop orienté musique) et que tout est mort.
Aujourd'hui, c'est pubs pourris et compagnie! Des flyers par dizaine d'un petit groupe qui a fait 10 concerts mais a 17 000 amis.
Bref, Myspace est mort. Et c'est tant mieux!
Ah Ah, j'adore l'article vu que DJ Moselle c'est moi !
RépondreSupprimered banger ils font comme myspace : ils meurent et tout le monde se rend compte que leurs beats saturés, c'est juste de la merde (et bcp de com)
RépondreSupprimeret myspace qui rachète ilike, ca le fait toujours mourir ou pas?
RépondreSupprimernewscorp peut racheter ce qu'ils veulent, ce n'est plus une histoire d'argent c'est une histoire de "personne".
RépondreSupprimerAucun interet aujourd'hui d'etre sur myspace alors que tout le monde est ailleurs et l'argent ne peut en rien faire migrer les gens, c'est le service, le contenu et là ou se trouve ton voisin qui fait la loi.
Ce qui veut dire que myspace fera un tres beau cercuei à ilike si facebook demain decide de mettre une autre application dédié à la musique, à sa place, vu que 80% de son traffic ne provient que de facebook.
myspace peut continuer d'exsiter, mais sa puissance supposée dans le domaine de la musique est aujourd'hui completement balayée par le simple fait que les gens ne sont plus connectés sur le site.
Merde, j'aime bien Myspace moi.
RépondreSupprimer...d'autant plus que tout l'monde est sur Facebook (rebel à deux balles, on s'refait pas)
Facebook, c'est gentil, mais c'est trop blanc, trop propret et surtout sans son... avec Myspace, ok, les pages glitter, ça a jamais été ma tasse mais au niveau musical, j'continue de penser que c'est là qu'on trouve de tout.
Comparer Myspace à Facebook, c'est un peu comme mettre au même niveau les Puces de Cligancourt et Colette.
Ce sera jamais pareil.
Maintenant, ça dépend ce qu'on cherche : ce serait dommage que seul le critère visibilité/fréquentation fasse de myspace un site "mort" (merde, c'est le cas ? :-))
Ouai c'est ca en fait c'est un peu la mort du glitter et ca c'est triste
RépondreSupprimerfacebook c'est très très bien mais c'est quand même un peu nazi.
Et twitter c'est nul.
Le lifestream c'est cool ouai mais je sais pas a qui ca rapporte des sous
Ha ben oui, mais alors les gens qui ont des blogs intéressants doivent s'attendre à être bombardés de message émanant de musiciens désireux de se faire connaître.
RépondreSupprimerPar exemple, en cliquant sur mon nom, tu pourras accéder à ma page sur Bandcamp !
schüB
Je dirais que t'a un peu tort, myspace certes était un site conservateur tenu par ruppert murdoch qui a tenté et qui en a fait un média de masse donc uniforme MAIS il était le seul et presque avant gardiste!
RépondreSupprimerDonc son impact n'était pas trop dramatique, juste assez bien.
Myspace parvenait grâce un savant mélange entre buzz et vérité a donner un réalité artistique et tangible a quelque groupes.
La mort des maisons de disques c'est surtout la mort des DA! la capacité qu'elle avait a choisir un gars et le faire tètes de gondole de tout un mouvement du même styles.
Facebook ne sait pas faire ça! ce qu'il sait faire c'est créer des évents et continuer et encore plus rivaliser un buzz, on parle des pages fan de coca cola ou autre en disant ils on un millions de followers ouai mas bon d'autre pourrait trouver ca nul, c'est coca cola c'est pas chantal qui fait des reprise electroecolo de kate bush et tant mieux.
Je crois pas du tout a ce truc de dire que les groupes doivent ruser pour parvenir un faire un buzz sur internet et parfaire leur communication, ce buzz tu l'acquiert dans la rue et seulement la rue et puis tu agrandit ta fanbase sur facebook.
Faut absolument faire en sorte qu'un mec dépense en "mp3" la même somme qu'il dépensais avant en cd, ce qui n'es pas énorme!
Et il faut qui es des maison de disques ou des gros labels qui tiennent la route au mieux sinon c'est la fin de la musique pop.
Écrit de mon téléphone dessolé pour les fautes
RépondreSupprimermais je ne nie pas que myspace a eu un impact enorme, et quasi salvateur pour enormement de groupe et c'etait absolument génial.Sauf que c'est maintenant terminé car noyé sous une somme d'informations inutiles et surtout parce que déserté par les utilisateurs.
RépondreSupprimerpar contre c'est totalement faux de dire que myspace parvenait a un melange de réalité / buzz. tu pouvais par myspace faire croire que tu etais le meilleur groupe du monde sans etre jamais sorti de ta chambre et effectivement myspace a retiré le pouvoir de la scène et de la rue quand les D.A des maisons de disques ont commencé à croire que le potentiel artistique se comptait au nombre de friends/views/play par page.
On ne demande pas a facebook de faire ça, on demande simplement a facebook d'etre une plateforme de lien social, ce qu'etait myspace au depart avant que les groupes s'en emparent comme du seul outil valable pour leur promotion, comme si le salut passait par myspace, et en effet, entre 2005 et 2008 le salut passait par ce site, qu'on le veuiile ou non, l'industrie en avait décidé ainsi et cette uniformisation de la communication musicale etait bien reelle.
C'est un fait qu'aujourd'hui plus aucun site internet ne représente un monopole pour quantifier la musique / pour la classer / pour communiquer. Tout cela est maintenant morcelé entre les differents blogs, les webradios, les sites musicaux dont tu pouvais te passer a l'époque de la toute puissance de myspace.
La mort des labels est la conséquence de beaucoup d'autres facteurs que le simple fait d'avoir perdu des D.A
La mort des labels c'est aussi l'impuissance des services marketing aujourd'hui qui ont passé 2 decennies a utiliser les memes formules en boucles et qui sont aujourd'hui face a un systeme economique moribond et une mécanique singles/radios/ventes d'albums qui n'existe plus.
(...suite du message)
RépondreSupprimerAujourd'hui on veut quelque chose de vrai , d'artistiquement valable, parce qu'on ne depensera jamais autant d'argent dans des mp3 que dans des disques, mais si on est en face d'artistes qui tiennent la route on les suivra.
ta façon de voir le buzz aujourd'hui est un peu archaïque, oui a la fin des années 90 le buzz c'etait la rue puis internet te servait de catalyseur et de point de chutes pour ta fan base.
Aujourdh'ui c'est bien différent, tout fonctionne en meme temps, tu as besoin d'activer le net pour créer un buzz , pour tourner et produire des concerts et justement créer un mouvement autour de toi. La preuve est que tu ecoutes certainement des artistes qui n'ont peut etre jamais mis les pieds en france et qui pourtant sont ultra telechargés ici.
La réalité est qu'il est plus difficile pour un groupe de tourner aujourd'hui sans aucun support, alors que c'etait tres facile jusqu'au début des années 2000, c'est pour ça que la notion de fanbase a changé. cen'est plus ceux qui te suivent physiquement, mais ceux qui vont parler de toi pour crer un engouement pour permettre justement d'avoir la possibilité de tourner.
La puissance du street marketing et d'un bouche à oreille dans la rue n'est peut etre encore valable aujourd'hui dans le hip hop, mais certainement pas dans la pop ou dans d'autres styles.
Il est peu probable qu'il reste beaucoup de gros labels demain. Simplement parce qu'ils ne servent que de banques aujourd'hui, mais que les royautés ne sont pas tres élevés pour un artiste.
Quand tu donnais plus de 80% de tes revenus a un label, avant , tu savais derriere que tu avais au moins la chance de bénéficier d'un plan de promo, d'une grosse équipe , de moyens suffisants pour mettre sur les rails ce que tu voulais faire, et qui plus est, ça coutait tres cher de produire, d'enregister, de fabriquer les supports et de distribuer.
Aujourd'hui il n'y a plus beaucoup d'equipe capable au sein d'une maison de disques de réfléchir au cas par cas sur des artistes et de creer des plans de communication ou de marketing efficace, il n'y a plus de budgets conséquents et comme tu ne vends plus vraiment de disques, il vaut mieux recuperer 100% de quelques produits que ta fanbase achetera sur ta propre plateforme plutot que quelques miettes.
Vendre du mp3,c'est assez illusoire aussi, comment vas-tu expliquer a une géneration qui n'a jamais connu la musique payante qu'il faut aujourd'hui l'acheter.
Parce que nous avons acheter des morceaux de plastique avec des titres dessus, ça ne veut pas dire que vendre des titres sera le modele de demain, et c'est bien ça le probleme. Mais c'est un autre debat que celui de myspace. ( je tinvite a lire les autres articles du blog sur hadopi, soyons serieux avec le disque...)
Assez d'accord, j'aurai des trucs a dire sur la vente du mp3 mais c'est pas l'endroit et afin de préserver ma santé mentale, tout ce qui a hadopi pour titre ou presque, je l'évite, même si j'ai malgré tout du lire tes articles.
RépondreSupprimerDans le succès du couple itunes/ipod, l'élément le plus important est le ipod, pas comme objet marketing, mais comme objet en réseau ou connecté, l'internet des objets quoi.
Un putain d'ordinateur statique ou encombrant de merde n'a jamais été l'endroit rêvé pour écouter du son.
et c'est cette pratique qui a crée le téléchargement illégale rien d'autre selon moi. et les deezers et cie c'est de la merde prolétarienne, les gens n'y sont deja plus.
L'internet des objets, twitter, facebook, la géolocalisation etc...
C'est sur que un gros média de masse comme myspace s'il ne se décentralise pas, va pas durer longtemps,
Mais pour rester dans le thème de ton article, ce que je voulais dire c'était: comment vont faire les DA pour repérer des artistes si leur buzz myspace na plus de valeur?
RépondreSupprimerLa sagesse des foules même si c'est bien fasciste est un élément intéressant.
Certes ils vont se mettre a enfin travailler tu me dira.
Par contre je crois pas du tout que les artistes s'en sortiront dans l'internet qui arrive, ils vont juste bien se casser la gueule.
Je crois que seuls les labels ou les maisons de disques et la vente de "mp3" d'une manière ou d'une autre peut sauver la musique enregistré.
Il faut faire du edbangers 2.0 et que les labels ou maisons de disques face ce que fait deja depuis longtemps clearchannel en développement locale et "tribal".
ben moi je me suis fait de vrais amis "in real life" en passant par myspace, on gravite tous autour de la musique et surtout du même style musical...c'est ce que je retiendrai en priorité de l'aventure myspace...la communauté des producteurs et dj (pour parler de ce que je connais)semblent se retrouver dorénavant sur soundcloud, ce type de réseau social avec une spécificité bien marquée me parait être l'endroit du moment, va-t-il le rester? assurément non, on basculera alors ailleurs.
RépondreSupprimerLe player soundcloud qui n'est pas esclave de son site pourra tj exister si les gens en trouve une fonctionnalité,
RépondreSupprimerLes commentaires que l'on retrouve a même le player sont eux aussi déporté, c'est vraiment une bonne idée qui force le respect.
C'est comme avoir un myspace deportable partout et ca c'est une erreur souhaité de myspace de l'ignorer, c'est comme youtube tu n'a pas besoin d'être sur youtube pour voir une vidéo youtube.
Après l'idée c'est est ce qu'un réseaux social peut vivre s'il existe en dehors d'un site, est-ce que facebook aurai le même succès si nos amis était accessible de n'importe quel site.
Sans vouloir vous chagrinez myspace sert encore (date tournée de -M- en ligne par exemple pour suivre l'actu).
RépondreSupprimerJe n'ai personnellement jamais pris myspace pour un réseau social, mais bel et bien pour une plateforme permettant aux musiciens de partager leur musique ( que ce soit la leur ou celle des autres).
Tout ça pour dire que si myspace est mort socialement, ce n'est pas plus mal. Cela permettra aux artistes en herbes d'être plus facilement visible.. o_O encore faut-il que les comptes "musicalement inutiles" soient effacés ..
sans vouloir vous chagrinez, Myspace etait avant tout un reseau social qui a trouvé dans la musique un moyen d'extension et de federation, mais encore fallait il être là au début du site pour en voir sa mutation.
RépondreSupprimerMyspace n'est plus qu'une plateforme "carte de visite" et ne joue en aucun cas un rôle de developement de promotion "PRO-ACTIVE" ou de déclencheur aujourd'hui comme le site pouvait le faire entre 2005/2007.
Si les maisons de disques (en france) se mettent seulement a travailler sur Myspace, sans vouloir les chagrinez aussi...c'est trop tard.
Quant à la visibilité sur le site, le principe etant justement de laisser sa trace pour n'importe quel individu cela va donc a l'encontre du principe de selection et de filtre.
c'est comme demander a france telecom de ne pas mettre dans l'annuaire le numero des gens qui ne se servent pas souvent de leur telephone.
Myspace a été tué dans l'ensemble premièrement par tous les groupes qui ont manqué d'esprit communautaire, ont acheté des "bots" et se sont adonnés au "marketing viral". Plus de communication avec les profils d'usager, uniquement des impératifs détestables: "achète mon disque", "écoute mon dernier single", "regarde mon dernier clip". Un excellent moyen de faire fuir les "clients" vers un reseau social un peu plus poli et protégé.
RépondreSupprimerEnsuite, Myspace s'est sabordé lui-même: ses applications n'ont jamais véritablement fonctionné, l'IM était bien foireuse entre 2004 et 2008, les filtres de recherches dans la section musique étaient inopérants (tapez rock/origine: France/ à 5km de 75000 et vous verrez des groupes de Dallas et de San Diego apparaître!!!!), donc cette formidable banque de données est également inutilisable par les professionnels, les players rament souvent, les réglages des comptes ne sont pas toujours respectés (non je ne veux pas de news de mes nouveaux amis!) et évidemment on ne parle pas du temps d'affichage lamentable entre deux pages, surtout si elles sont alourdies par des balises video et des slideshows.
A présent, c'est assez pitoyable de voir myspace courir après l'interface de Facebook (news, IM, notifications, humeurs, etc...) au lieu de se focaliser sur ses points forts, à savoir la musique. Leur banque de données est on ne peut plus complète dans la mesure où n'importe quel groupe qui a joué deux morceaux dans son garage a déjà une page myspace. A Myspace de travailler les outils pour la rendre accessibles et manipulables pour tout un chacun, et que auditeurs (j'aime bien ce style, je cherche d'autres groupes), musiciens (je cherche un remixeur, un batteur dans tel ville...) ou professionnels (je cherche un groupe de tel style et de telle région pour compléter ma soirée...) bénéficient d'un service à ce jour encore inédit.
Tout a fait d'accord !
RépondreSupprimerMouais, une analyse basée à la fois sur une prise en compte du système à l'ancienne (prépondérance du rôle des maisons de disque, musique payante) avec la sempiternelle distinction pire/meilleur, véritable non-sens en matière d'art.
RépondreSupprimerMySpace est un vecteur de diversité, par lequel justement tous les genres et tous les standards de qualité sont élevés à un niveau d'accessibilité équivalent. Grâce à MySpace, les artistes ont un recours pour s'imposer sans avoir à rentrer dans les cases de l'industrie du disque ou à gaspiller temps et énergie dans les activités non productives d'un point de vue artistique (distribution de cassettes, concerts pourris, entretien de réseau...).
Grâce à MySpace toujours, n'importe quel mélomane curieux peut passer sa journée à découvrir gratuitement de nouveaux artistes qui correspondent vraiment à ses goûts et son envie d'innovation, éventuellement télécharger leur musique (légalement ou non) et faire marcher le bouche à oreille dès qu'il a débusqué de la qualité, sans avoir à passer toute la chaîne de standardisation des labels et les reviews partiales des magazines.
Les arguments réactionnaires et/ou élitistes rejetant la facilité (typiquement le "c'était mieux à l'époque où on s'échangeait des cassettes en concert, au moins pour se faire une culture fallait se casser le cul, on repérait les vrais") relèvent juste de l'aigreur mélancolique ("Ha de mon temps quand fallait aller chercher l'eau au puits on voyait ceux qu'en avaient."), et certainement pas d'un souci de progrès global.
Avec le téléchargement illégal et le boom de l'accessibilité du matériel d'enregistrement, c'est un des outils principaux de l'effondrement de l'ancien système qui n'a jamais satisfait personne, des consommateurs aux artistes. Si les gens le fréquentent moins et préfèrent en revenir à l'époque où des esthètes auto-proclamés leur pré-mâchaient une sélection formatée soit, c'est leur problème, mais je ne vois vraiment pas où est le motif de réjouissance, ni le triomphe pour la musique ; la dichotomie "snobisme underground"/"formatage mainstream" que MySpace a contribué à estomper (partiellement certes) n'a jamais rien fait de bon pour elle.
Tant que la mort de MySpace n'entraîne pas celle du changement de mentalité qu'il a engendré, pas de raison de se plaindre non plus.
En revanche une éventuelle dispersion au sein de nombreux sites concurrents et non-interconnectés nuira à la facilité de découverte et de publication, intérêt unique mais crucial de ce type de plate-forme. Et si les groupes arrêtent de publier leurs morceaux, on en reviendra à la dictature des esthètes (labels, presse...). Rien de bien réjouissant dans cette perspective à mon goût...
donne une machine a écrire a tous les singes, il y en aura bien un qui écrira quelque chose.
RépondreSupprimerce n'est pas non plus la meilleure façon de voir la musique.
bravo a myspace, je le dis, j'en ai bénéficié, je l'ai utilisé, il a servi a la promo de mes activités musicale, sauf que tout ça a ses limites.
Ce n'etait pas mieux avant, c'etait différent et ce n'est pas mieux maintenant car au final rien de meilleur n'est ressorti des années myspace Vs les années de la dictature des labels.
C'est juste une réalité que myspace etait devenu une gigantesque bouillie sonore ne participant plus a une communication pro-active comme le site le faisait a ses débuts.
je crois que tu n'a pas vraiment compris le sens de cet article, ce n'est pas une analyse, c'est le vécu de travailler avec et sur le site et sa longue agonie annoncée par l'afflut de quantité d'informations auditives face à ceux qui produisent vraiment quelque chose.
myspace a effectivement partiellement estompé la dichotomie dont tu parles, mais le site a eu aussi l'effet pervers de tout metttre au même niveau et je suis désolé mais le tout démocratique n'est pas non plus gage de qualité. La preuve.
moi je suis tres content de ce qu'a fait myspace à ses débuts pour les artistes et les groupes indés, maintenant on se noie et on en peut plus rien tirer de ce site, a part une carte de visite en ligne. c'est un fait.
Ensuite le "n'importe quel mélomane curieux peut passer la journée et blablabla" c'est un peu mickey au pays du pain d'épices. La réalité c'est aussi "n'importe quel mongol peut peter dans son micro et le mettre sur myspace, tout comme son voisin qui aura enregistré son chien, et si tu n'as pas de la bonne communication, riena dire ou a montrer et que tu ne te casses pas la tete pour passer au dessus de ces gens là, ton ami mélomane ne t'entendra jamais. Perte de temps et d'energie aussi.
bref, le but de cet article était simplement de faire une photographie de ce qu'est devenu myspace aujourd'hui. Ni une revolution, ni une fin en soit. un site de plus au final et pas forcement le meilleur outil ou le moins pertinent.
le reste est un débat qui n'a plus lieu d'etre puisqu'hier n'existe plus en terme de business musical et que demain n'a pas encore été inventé puisque la revolution attendue a en fait accouché du neant
On en revient à cet idéal stérile d'un standard absolu de qualité musical. Tout ton argumentaire s'y rapporte, du "seuls les artistes valables (...)" au "rien de meilleur n'est ressorti", en passant par "ce n'est pas non plus la meilleure façon de voir la musique", comme s'il en existait une.
RépondreSupprimerL'intérêt de MySpace réside précisément dans ce que tu lui reproches : la diversité. On est nombreux à préférer du punk à 3 accords enregistré à l'arrach' avec un son de merde à n'importe quel tube de Lady Gaga, et le critère universel de qualité absolue qui pourrait nous donner tort -ou raison- n'existe pas.
Quant à l'histoire du mélomane qui se promène, c'est pas du bisounours, c'est du vécu. Sans y passer ma vie, je me suis pris plusieurs fois à passer quelques heures à flâner sur MySpace, découvrant de proche en proche des groupes divers, rencontrant parfois des révélations que j'ai pu faire partager et qui ont ainsi connu une mince mais réelle propagation ; et le fait est que je suis loin d'être le seul. Si tu n'as rien de plus à montrer que ceux qui "pètent dans un micro", le mélomane en question ne te tombera effectivement ni plus ni moins dessus et même, comble de l'horreur, pourra avoir des goûts tellement différents des tiens qu'il les préférera eux. Ce n'est difficile à avaler que pour celui qui veut appliquer à l'art un critère de qualité absolu (mérite, maîtrise technique, appartenance à tel style, qualité de son, "tout démocratique", ou tout autre prétendant subjectif injustifiable), dont il se sera efforcé d'être un digne représentant, et que les autres "artistes médiocres" n'auront pas su percevoir, sans doute trop incultes ou immatures.
Pareil pour mes groupes (ou les tiens, ou des milliers d'autres) qui, même s'ils n'ont pas décollé pour autant, n'auraient jamais pu toucher autant de monde sans MySpace. Je suis (tu es, tous les artistes qui ont connu MySpace avant un éventuel succès sont) celui que les distributeurs de machine à écrire auraient classé comme singe, mais qui a quand même, à son échelle, pris et donné du plaisir avec celle qu'il a reçue de ce mouvement dont MySpace est (fut ?) une pièce maîtresse.
C'est ça la révolution : les petits groupes qui s'enregistrent pour moins cher, qui se diffusent quasiment gratuitement et les gens qui téléchargent illégalement ceux qui ne suivent pas. Et la (r)évolution est toujours en marche : les majors - intermédiaires inutiles, parasitaires et nuisibles - crèvent, on a des alternatives aux seuls choix de la critique et du marché sans avoir à cracher 15€ par découverte, ceux qui ne s'intéressent pas à la 'zik continuent d'écouter la soupe qu'on leur fourgue et d'aimer ça, ceux qui s'y intéressent peuvent écouter plus (en quantité et en diversité) avec moins d'effort (en temps et en argent), les petits groupes ne font pas plus de blé (sur les CD, les concerts et le merch' étant une autre histoire) mais sont plus écoutés et suivis et ce que touchent les gros est moins disproportionné.
Résultat on a toujours une centaine de groupes qui se partagent le haut du pavé avec plusieurs centaines de milliers de fans - ça ne changera pas, c'est de toute façon sans doute mieux comme ça - mais maintenant ils ne bloquent plus le passage à des petits groupes moins consensuels qui se sont trouvés un petit public par un canal de diffusion ouvert.
J'ajouterai que le fait qu'à cause de (moi je dirais "grâce à", on l'a compris) MySpace on passait d'un artiste à un autre, comme tu le dénonces dans le dernier paragraphe, poussait justement les groupes à cet effort de créativité et de renouvellement artistique que tu appelles de tes vœux dans le précédent. A contrario, à supposer qu'il faille vraiment "se creuser la tête pour faire parler de sa musique", ça veut juste dire plus d'effort requis pour le marketing, donc moins de place pour l'artistique. Tu l'applaudis ? Je le déplore.
Enfin le fait qu'on écoute plus un nombre plus réduit d'artistes parce que les autres sont à nouveau muselés par le système leur conférerait plus de valeur ? Courage pour me le justifier ;)
personne n'etait muselé, ceux qui se donnaient les moyens de vivre de leur musique, peu importe le style, même avant myspace y arrivaient. les autres et bien tant pis, peu importe, comme je te le repete je me fous de la démocratie dans la musique, si il n'y a pas de place pour tout le monde, tant pis.
RépondreSupprimerAucun label, aucune radio ne m'a empechéet même sans internet et sans reseau d'aller ecouter du death metal hollandais, du punk bresilien ou quoi que ce soit.
Ceux qui se sentaient muselé etaient surtout ceux qui n'avaient pas le courage de leur ambition, et se complaisaient a se plaindre du systeme.Même les plus DIY des groupes pouvaient faire leur chemin.
On est d'accord sur beaucoup de choses mais je crois que tu te focalises un peu trop sur cet article qui a la base n'est qu'un constat sur UN site internet en croyant que c'est ma vision de la musique, donc débat il n'y a pas.
plus de creativité dans la communication et dans l'artistique c'est malheureusement vital aujourdh'ui dans la musique l'un ne va pas sans l'autre. On est loin du "faire de la bonne musique et tourner un maximum" d'il y a 15ans. C'est comme ça, je n'applaudis ni l'un ni l'autre, c'est un juste constat lucide.
Hum je note deux points de désaccord essentiels quand même :
RépondreSupprimer1) La notion d'absolu de qualité musicale (ou d'"artiste méritant", ou de "bonne musique", etc.) que je récuse totalement, et qui est fondamentale à l'appréciation de la musique (et donc du bien que peut lui faire, au hasard, un site communautaire).
2) Ton éloge -et sa justification que je récuse point par point- de la mort annoncée de myspace pour ladite musique, qui est justement l'objet et la raison d'être de ce débat.
Nul doute qu'il y a pas mal d'autres domaines, même touchant à la musique, sur lesquels nous sommes en accord (ne serait-ce que la question du piratage, à en juger par un autre de tes articles) et dont le débat n'aurait effectivement aucun intérêt, mais ce n'est pas le cas de ces deux points.
Lesdits groupes de punk brésilien ou de death metal hollandais ont quand même dû passer le filtre de leur label local et des exportateurs, ou encore du coût d'une auto-production, longtemps resté prohibitif. On avait accès à moins de groupes et moins facilement, c'est un fait, dû non pas à une censure active, mais à un effet de système que MySpace et Internet ont atténué.
La situation dans laquelle tu te trouvais ne t'a pas empêché de les découvrir (je n'ai jamais même sous-entendu le contraire), mais au prix d'un effort certainement bien supérieur à celui d'un clic sur un lien MySpace (je persiste avec ma graphie pourrie ^^), en allant les chercher au puits. La nécessité de cet effort, quasiment annihilée par MySpace (entre autres toujours), n'est un bien que dans une optique comparable à celle de mon réac' nostalgique de l'époque où il pouvait s'appuyer sur cet effort pour s'auréoler d'une pseudo-supériorité en mérite.
Quant aux activistes du DIY, MySpace ne leur a été qu'un outil marketing supplémentaire pour leur permettre de construire leur réputation de leurs bras ; outil qui s'est imposé comme (et, je l'espère, restera) quasiment indispensable à une promotion efficace. Il ne les a pas empêché de faire leur travail, et n'en a réduit ni l'efficacité, ni la portée, bien au contraire.
"plus de creativité dans la communication (...) c'est malheureusement vital aujourdh'ui"
"malheureusement", là effectivement nous sommes d'accord. Je pense que tu reconnaitras que le vocabulaire globalement mélioratif employé dans l'article pour décrire ce changement annoncé semble plus refléter une certaine jubilation que l'embarras qu'on retrouve dans ce "malheureusement" ou l'impartialité d'un constat objectif. Un lecteur un peu scrupuleux y verrait peut-être un revirement. Je n'irai naturellement pas chercher si loin et me contenterai de saluer notre souscription commune à cet embarras ;) (encore que pour le caractère "vital", ça dépende de l'objet pour lequel on l'entend... Vital pour quoi d'ailleurs ? Ne réponds pas à cette question, je digresse, je polémique, on sortirait du sujet et ce serait ma faute, je ne pouvais pas m'empêcher de le placer, désolé ^^)
"malheureusement " c'est un peu cynique et sarcastique dans ce cas, car ça a l'air de profondement te chagriner, pas moi. J'ai vendu de la musique sur de la comm, bien avant une seule note, et ça m'amuse beaucoup.
RépondreSupprimerEt ça n'a rien a voir avec Myspace, c'est une donnée de toutes façons impérative aujourd'hui peu importe le support.
Apres je maintiens que la mort de myspace en tant que referent musical pour les D.A sans idée et sa propre noyade sous le flot d'artistes est bénéfique et j'en suis heureux. Aucun doute la dessus, tu peux tartiner 10 pages, ca me fera toujours autant plaisir de voir ce site mourir petit a petit sous des tonnes de gif animés.
je maintiens tout autant le fait que Myspace uniformisait la communication des groupes car ils n'utilisaient plus que ce support et encore une fois c'etait là LE seul but de cet article, dire que myspace a uniformisé le propos, tout autre debat est inutile et a coté du sujet.
ON ne revient ni sur les merites ni sur les derives de quelque supports, site, business ou autre, ce n'est pas du tout le sujet.
Mais effectivement tu digresses beaucoup trop sur un debat qui n'est pas celui soulevé par l'article, et a dissequer chaque mot et a vouloir extrapoler sur chaque phrase, a part comprendre que tu aimes te lire, je ne vois pas a quoi ca sert de repeter des vérités deja connus de tous et d'enfoncer des portes ouvertes sur "attends je vais t'expliquer comment tu faisais avant".
On connait, merci. Sur ce.
Personnellement je maintiens que myspace et développement local et succès des concerts sont lié...
RépondreSupprimerEt que dans cette perspective la, myspace peut resurgir ou stagné mais être toujours visité.
La ou ils perdent des ailes c'est dans la perspective réseaux sociale, et ils perdent des ailes parce que facebook ou twitter sont trop fort enfin, le retard accumulé par myspace est trop lourd.
Leur boulot a myspace/clearchannel/livenation c'est du développement local d'artiste ou concert, c'est de l'économie réel, des bénéfices réels, bien loin des supposé marketing, quand t'amène edbangers et que tu vends 500 ticket d'entrée et 2000 ticket boisson c'est réel et myspace savait s'intercaler la dedans.
C'est ruppert murdoch, il ne faut pas oublier ça.
2000 tickets boisson et 500 entrées c'est au bas mot.
RépondreSupprimerJe trouve que l'article que tu as écrit est vraiment une grosse attaque à MySpace parce que c'est ton opinion que MySpace n'a rien amélioré, voire empiré.
RépondreSupprimerQuand on lit ton article, on sent presque de la haine à l'encontre de cette plateforme. En clair, y'a jugement et heureusement que tu n'es pas journaliste car c'est la pire erreur à faire de sombrer dans le jugement.
Tu devrais être beaucoup plus neutre et accepter totalement les faiblesses de MySpace, tout le monde en a.
C'était juste une réaction quant-à la qualité de l'article.
Mon opinion, c'est que MySpace c'est chouette pour les raisons que Manu a annoncé.
Même si ça n'a plus la même fonction que celle qui devait exister à ses débuts et même si tu dis que MySpace se meurt, moi je peux te confirmer quedans le milieu alternatif, sur de plus en plus de flyers tu trouve la page MySpace des groupes annoncés.
Ma vision de ce que devrait être MySpace, ce serait une plateforme uniquement pour les petits groupes et artistes qui veulent se faire entendre un peu de partout. Comme tu dis, c'est une bonne carte de visite.
Mais les groupes et artistes qui ont déjà bien tourné et se font au taket de tunes.. ils ont largement les moyens de passer par une communication plus... professionnelle ?! couteuse ?! (choisissez le terme qu'il vous plaira).
Et les petits groupes qui ont décidé de monter en force par l'intermédiaire de MySpace, ils devraient quand ils y sont parvenus, lâcher cette plateforme.
Oui, je pense qu'elle ne devrait servir qu'à faire découvrir et se faire découvrir, pas à faire de la grosse promo.
Au moins MySpace aurait une réelle "mission". Il y aurait peut-être pas mal de merde, mais on saurait à quoi s'attendre et on s'y retrouverait bien entre merdes ^^
oui, heureusement que je ne suis pas journaliste musical, je m'ennuierais beaucoup a recopier les dossiers de presse des maisons de disques.
RépondreSupprimerDonc effectivement, c'est un blog, qui par essence renferme la vision subjective de quelqu'un.
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Ensuite, je pense que tu as une vision un peu reductrice et à la va vite du sujet, mais tout est deja assez explicite dans l'article pour que j'y revienne en detail
Pas de haine (au contraire, myspace etait un magnifique outil), simplement le constat d'une banalisation de la façon de communiquer sur myspace et la mort lente du site, a part comme tu le dit "pour que les groupes mettent leur adresse myspace sur le flyer" = carte de visite = moins cher et plus rapide que de developper un site internet.
Myspace c'est aujourd'hui un annuaire, tant mieux ou tant pis suivant ce qu'on attend d'un site communautaire.
Ensuite les grosses locomotives sur myspace aident a faire venir les gens et a decouvrir les plus petit groupes. Normal. Ca aide a la promotion du site et a sa notoriéte.
Mouais, il est vrai que facebook a pris une certaine ampleur chez la plupart des internautes mais je ne suis pas d'accord sur le fait que Myspace est mort. Du moins, pas mondialement parlant, peut-être en France et encore, on retrouve quelques survivants tout de même. Personnellement, je n'ai jamais eu de compte Facebook et je ne compte pas en avoir car ca ne me servirait à rien, avoir un compte dans un réseau social me convient totalement et étant donné que je suis passionné de musique, Myspace me va parfaitement. Et c'est toujours sympa de rencontrer des nouvelles personnes qui ont plusieurs points communs avec vous un peu partout dans le monde et de les rencontrer par la suite. (bon j'ai la chance de voyager assez souvent.) Je n'ai absolument pas besoin de retrouver d'anciennes connaissances, ou de rechercher une fille sur laquelle j'avais flashée à la dernière soirée, m'enfin je peux comprendre que certaines personnes trouvent ça intéressant, mais pour moi Myspace m'a aidé et m'aide toujours à blinder ma culture musicale, et je ne trouve absolument pas que Myspace Music est en train de mourir, juste en baisse de régime peut-être, et encore, comme je le disais tout à l'heure en France car aux USA, ca reste encore un des principaux sites de "partage de musique". Voilà en tout cas, ce commentaire est un avis totalement subjectif.
RépondreSupprimerCes jours-ci, je joue live principalement sur Chatroulette.
RépondreSupprimerCertes, Myspace a permis de faire monter des groupes merdiques. Mais ça, ça marche depuis toujours puisqu'avant, les fils et filles de... se faisaient pistonner par papa/maman pour se faire connaitre. L'avantage de Myspace, c'était que tout le monde était à égalité avec les autres lors de la création de la page.
RépondreSupprimerEt n'oublions pas certains groupes qui se sont fait connaitre grâce aux "buzz" mais qui sont quand même bons (Artic Monkeys par exemple)
Au final, j'aime ce blog pour la culture G qu'il m'apporte, mais je te conseille quelque chose, en un mot :
MODERATION.
la modération n'aidera pas à la discussion. Non, je préfère un avis bien tranché, qu'il soit juste ou pas, mais qui amène au moins le débat. Que ca chaufe un peu ! en tous cas merci de passer par là !
RépondreSupprimert'as des chiffres? finalement la mode ça semble très important.
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