31/10/2009

Taylor Swift x Ellen De Generes

Décidément, tout le monde fait des blagues à cette pauvre Taylor Swift, apres Kanye, c'est Ellen DeGeneres qui a décidé de lui feter halloween d'une maniere simple et efficace. Un peu comme on le faisait a 4 ans.

30/10/2009

Halloween

tous les ans pour Halloween j'ai toujours envie de me deguiser en Jason Voorhees, et puis finalement si on ne peut pas vraiment mettre des coups de machettes aux gens, ce n'est pas tres drôle...

Paranormal Activity

Si c'est aussi nul que Blairwitch Project ça va m'enerver d'aller voir ça...

RIP - CHUCK BISCUITS...pas tout a fait

***UPDATE***
L'annonce de la mort de Chuck Biscuits serait en fait une fausse rumeur propagée par un couple se faisant passer pour Chuck et sa Femme et entretenant une correspondance avec James Grene qui avait publié la nouvelle sur son blog. Depuis la famille de Chuck a publié un démenti :
"This note is on behalf of Bob Montgomery (son frere), who ask me (his wife) to let you know that CHUCK IS ALIVE. Bob is on his way to see him now and will send you a follow up email in the near future."

Toujours vivant et tant mieux. Un bon canular qui aura au moins permis de remettre un peu de Danzig sur le blog, c'est deja ça ! Ce con de Travis Barker m'a induit en erreur sur Twitter. Si les batteurs ne savent même pas ou en sont leurs collègues....

Chuck Biscuits, le légendaire batteur de D.O.A, DANZIG, SOCIAL DISTORTION, qui à également officié dans BLACK FLAG, ou enregistré pour RUN DMC est mort à l'âge de 44 ans d'un cancer de la gorge la semaine derniere. se porte bien !!!!
Une vraie légende de la scène punk/hardcore qui avait même été dans la short list des batteurs potentiels de Nirvana avant l'arrivée de Dave Grohl.
Une mort blague qui ne fera pas les gros titres des journaux, ni des magazines de rock, mais bon...

29/10/2009

La tribune des Amis #3

Bon, hier soir, j'allais voir White Lies, apres les avoir vus à la Maroquinerie il y a quelque mois, j'etais tres impatient de les voir dans une plus grande salle et avec le son qui va avec. D'une part leur album est un des rare album de rock qu'on peut ecouter en boucle sans se lasser cette année. N'en déplaise à ceux qui trouvent le groupe trop chargé de références à la vieille garde de la pop/coldwave anglaise, ils savent écrire des vrais tubes rock et sur scène c'est d'une éfficacité rare. Je n'en dis pas plus, car ayant convié mes amis à ce concert, j'en profite pour laisser une tribune libre dans le blog, comme il m'arrive de temps en autre, et laisser mon jeune ami Oli nous faire une petite review.


White Lies. Pour être franc je partais avec pas mal d'apprioris sur ce groupe. Issu de la vague teenagers MTV2, diffusé en heavy rotation sur la chaîne sus-nommés, on était en droit de s'attendre à un énième clone des Arctic Monkeys (que je n'aime pas soit dit en passant) venir nous titiller les esgourdes. Force est de constater que le premier single que j'ai pu entendre du groupe à savoir farewell to the fairground, a tout de suite changer mon opinion : excellente production, moderne mais équilibré, refrain très accrocheur, excellentes mélodies, et quelque chose de rare aujourd'hui dans le genre : une vraie âme. Le petit truc en plus qui fait la différence. Alors certes, on sent l'influence de Joy Division et Echo and the Bunnymen, mais bon mieux vaut ça qu'une énième copie des Beatles.
Le reste de leur premier album, To lose my life, est tout aussi bon que leur single. On navigue entre pop-rock et new wave puissante mais pas plaintive, le tout soupoudré de claviers coldwave, bref du très bon.
Pour finir mon éloge sur le groupe, quelque chose de simple, To lose my life est un album de rock que l'on peut écouter en entier. De la première à la dernière chanson, on ne perd pas le fil. Du glacial et épique EST, à l'intense Unfinished Business, on ne peut décrocher, personnellement j'y vois ici la marque de fabrique d'un album réussi...

Désolé pour cette longue introduction, mais White Lies mérite qu'on s'attarde sur son cas.
Donc voila, 28 Octobre 2009, Elysée Montmartre. On y est, le moment de vérifier si le groupe transforme l'essais. Votre serviteur, le post-futuriste et énigmatique Mr J, m'avait prévenu, le groupe est très bon en live.
Le bougre n'a pas menti. Dès son arrivée sur scène, la bande mené par Harry mc Veigh, met les points sur les i.
Ca joue et ça chante très bien. Un son énorme, presque crystalin pour la guitare et le synthé (glucose comme on les aime), et extrêmement puissant pour la basse et la batterie. Tout le premier album des anglais y passera : l'inévitable farewell to the fairground, to lose my life, death etc, et le tout, sans aucune fausse note.
Niveau attitude, le groupe est très... anglais. Et pour une fois ce n'est pas un reproche. Ca ne déborde jamais, toujours très propre, mais fait sincèrement et sans plume dans le cul. On sent le groupe dans sa bulle, presque timide, c'en est presque choquant aujourd'hui quand on voit les clowns servant de frontman dans les groupes de rock actuel. White Lies, lui, n'en fait pas trop. Ce sont des musiciens au sens noble, et les Londoniens sont là pour nous faire secouer la tête en rythme avec des morceaux accrocheurs et inspirés. Rien de plus, rien de moins. Mais là où White Lies se distingue de la cohorte informe qu'on appelle paysage rock actuel, c'est en le faisant bien, voir très bien et sans manière. Merci messieurs.

(Toi le fan de Pete Doherty qui parle avec ta meuf pendant tout le concert, oui toi, la prochaine fois, ne vient pas.)

28/10/2009

THIS IS IT


Ce matin j'ai vu This Is It. Le fameux documentaire sur les répétitions de la tournée de Michael Jackson qui n'aura pas lieu faute de chanteur vivant. J'y allais un peu pour le folklore, par curiosité et parce que quoi qu'il en soit c'est un évènement.
Autant le dire tout de suite, ce docu m'a définitivement réconcilié avec Michael Jackson, non pas que j'etais faché contre lui, mais je m'en était vraiment désinteressé depuis que l'homme ne sortait plus un bon titre. Ce qui se passait à coté, les histoires, les tabloids, les rumeurs ne m'ont jamais fait sourciller. Et ce qui est bien dans ce film, c'est qu'on voit Jackson exactement là ou on devrait le voir : sur scène et en train de chanter. Le reste, apres tout on s'en fout. Que Jackson ne soit pas socialement adapté à notre monde, rien d'étonnant. Quand vous avez vécu depuis votre enfance dans le star system, quand depuis votre adolescence personne n'est venu ravir votre trône dans l'entertainment, il est concevable que le commun des mortels ne comprenne pas votre vie, et que vous ne compreniez pas la sienne.


This is it est pour moi le meilleur documentaire qu'on pouvait faire sur Jackson. Juste lui et la musique. Simplement voir un artiste au travail, le voir évoluer dans le domaine pour lequel il est le meilleur. C'est incroyable de sentir le personnage aussi fragile, et parfois presque completement a coté de la plaque et d'un seul coup, en un claquement de doigt, quand le morceau part, il est Michael Jackson. Même a 50ans, même dans un état physique quelque fois dérangeant, sur scène il est là. Il est présent, pro, perfectionniste, sachant exactement ce qu'il veut. On le montrait comme un homme assisté, mais sur une scène personne ne lui fait la leçon. This is It présente les coulisses de la tournée et passe en revue tous les titres qu'il aurait joué. Et là aussi c'est la claque. D'une part, le show aurait été titanesque, et surtout en face de tous ces tubes, on se rend compte qu'on vit un drole de moment devant ce film.
C'est l'enterrement de la pop musique, celle qu'on connait, celle des stars, des vrais. On voit la derniere star de la pop et avec lui on voit la fin d'une époque. Comme le disait mon voisin : "on ne verra plus jamais un mec comme ça".
C'est vrai, une carriere se comptant en decennie, des albums par millions, des tubes par dizaines, un aura, un charisme aussi grand, ça n'arrivera plus. Oui nous aurons toujours de la musique et des artistes de passage, mais tout ça c'est fini. Ce film est le meilleur témoignage de ce qu'a réalisé Jackson, mieux vaut voir ça que de lire n'importe quel livre sorti dernierement, car il n'y a que la musique qui compte chez lui, le reste, peu importe.
Je n'y avais pas pensé avant d'avoir vu ce film, on avait oublié ce que pouvait ête Michael Jackson, parce qu'on ne le voyait plus dans son élement, au milieu de musiciens, chantant ses titres, mais là, ça saute au yeux, c'est vrai : "on ne verra plus jamais un mec comme ça, this is it." Maintenant qu'on arrete de nous emmerder avec des flashmob Michael Jackson, qu'on en reste là.

Rihanna x Ellen Von Unwerth

Pour une pochette d'album de chanteuse pop/rnb c'est plutot pas mal, je vote pour. Mais apres Lady Gaga et Hedi Slimane, faudrait faire attention à ce que ca ne commence pas a devenir à la mode les pochettes dark et N&B dans la pop en novembre.

27/10/2009

demain

c'est une journée qui commencera tôt et qui finira bien. On commence par la sortie de This is it et on terminera par le concert de White Lies a l'Elysée Montmarte. On en parle jeudi.

26/10/2009

Un conseil pour Charline


Charline, mon amie la cruche, au lieu d'attendre 2009 que Microsoft sorte windows7 pour que, peut être, ton ordinateur ne plante pas, tu aurais pu depuis 1984 acheter un mac. Qui ne plante pas. Tu te serais posée moins de question et tu aurais gagné 25ans de prise de tête.

Quelle merveilleuse publicité. Et quelle promesse : "Windows 7 ne plante pas". C'est vrai que d'habitude on achete des produits pour qu'ils ne fonctionnent pas. C'est un peu comme si Nike lancaient une pub disant qu'ils sortent enfin des chaussures avec une semelle et des lacets.

25/10/2009

Jennifer's Body , Chef d'œuvre...


Allons y, exagérons avec les grands mots, je sais que certains se sont déjà étouffés. Ok, oui j'ai bien réussi a défendre hannah Montana ou Twilight, donc vous vous doutez bien que je ne vais pas cracher sur Jennifer's Body. Et pourtant j'aurais pu, vendu comme il l'est, Megan Fox en avant, une baseline merdique sur l'affiche du type "drôle sexy et sanglant" et je ne sais quel autre argument marketing pour attirer le chaland.
J'y allais, sur et certain d'y voir une belle daube comme souvent dans ce type de cinéma. Qui se souvient encore de Meurtre à la St Valentin ou autre délicieux horror teen movie de seconde zone ?
Et bien, non, Jennifer's Body est très très bon. IL faut toujours savoir comment on se place en allant voir un film de ce type, savoir dans quelle catégorie il joue. c'est comme pour le sport, on ne va pas voir un match de foot de Ligue 2 en hurlant sur les équipes parce qu'ils ne jouent pas comme en ligue des champions. oui ce film n'aura pas de palme à cannes ou de lion d'or à Venise mais dans la catégorie Horror Teen-Movie, ce film est parfait. Si Jennifer's Body était sorti en 1986, il serait un monument, un film culte et on serait déjà en train d'en faire un remake. Il n'a rien a envier à la ribambelle de film type Elm Street, il est aussi bon que ce qu'aurait fait Wes Craven en son temps. C'est bien comme ça qu'il faut le voir.
Quand John Hughes sortait Weird Science, si un vieux con était venu me dire que cette parodie pop-corn de la créature de frankenstein ne vaut pas le film avec Boris Karloff en 1931, je lui aurait dit d'aller sucrer ses fraises. Si aujourd'hui vous montrez Lost Boys à un gamin en essayant de lui expliquer à quel point c'est autre chose que Twilight, il vous prendra certainement pour un vieux débris, et il aura raison. J'aime le cinéma culte de la génération MTV à laquelle j'appartiens, mais Class1984 ou Nightmare on Elm Street ne sont pas des grands films, c'est l'époque et le traitement qui compte.
Jennifer's Body, c'est le film parfait de la génération Myspace. Je ne dis pas qu'il plaira forcement à cette génération, car il a aussi les défauts de ses qualités, tant il déborde de tous les clichés de cette vague adolescente des mids-00s : les goths, les emos, Myspace, les groupes de rocks, les posters de Fall Out boys etc etc... En tous cas, tout y est, c'est un film totalement décomplexé, et qui finalement n'est pas si mal dans sa trame. Personne n'a rien a dire quand un énième slasher movie débarque , avec toujours le même thème du tueur en série (vendredi13, Krueger, Halloween, scream, souviens toi l'été dernier, etc etc etc), on ne criera pas au scandale, c'est du pop-corn movie et tant mieux. Donc pas de quoi crier au scandale avec Jennifer's Body, surtout que son thème est différent. Attention je vais spoiler a fond, donc si vous n'avez pas vu le film et vous comptez le voir ne lisez pas.
Le film est un bon mélange de tous les thèmes occultes chers à ce cinema : l'occulte, satan, les vampires, les loups garous etc etc. Tout part du mythe de Faust, maintes fois utilisé dans le cinéma ou la littérature, et surtout de cette vieille légende qui depuis Robert Johnson hante le rock et le blues : les musiciens qui réussissent on fait un pacte avec le diable.
Par contre, contrairement à l'histoire habituelle qui s'intéresse a celui qui conclut ce pacte, ici le film s'intéresse à la pratique du sacrifice et à la vide dela pauvre vierge qui sera sacrifié pour que le groupe de rock en question puisse conclure son pacte. Et la pauvre vierge en question c'est Megan Fox. On y arrive.

Le film est entièrement vendu sous son nom, et bon, c'est tant mieux. Même si il n'aurait pas souffert avec une autre actrice car il tient la route, il aurait certainement eu moins d'exposition. A aucun moment dans le film on ne peut croire à la virginité de Megan (je vous rassure elle ne l'est pas et c'est pour ça que le film dérape). Elle est parfaite, pas du tout dans le registre ou on essaie de la vendre. Non, elle n'est pas sexy et glamour comme la campagne de communication nous le dit. Elle est Bitchy à souhait, white Trash et Sale. On a l'impression qu'on vient d'attraper une MST juste en la regardant dans les yeux. Elle vomit, elle tue, elle mange des gens, elle a parfois une sale tête, parfois un minishort, parfois rien, mange du poulet avec ses doigts, ouvre des cages thoraciques avec ses dents, nage nue (mais on ne voit rien), embrasse des filles, mords des garçons et se remet du gloss comme si elle allait arpenter les trottoirs, elle est très bien, et on en attendais pas moins.
Les dialogues sont bons, et entre quelques scènes d'horreur Diablo Cody (qui avait écrit Juno auparavant) sait parfaitement parler de ces adolescents qui ont beaucoup évolués en surface depuis les films de John Hughes ou de Wes Craven, mais dont les valeurs sont finalement toujours les mêmes.


Celui qui crache sur ce film aujourd'hui a certainement oublié à quel point les "horror teenage movies" ont ouvert une voix dans le cinéma et dans la façon de traiter les ados, et de les montrer dans leur époque, et souvent comme ils sont vraiment, derrière l'aspect purement "film fantastique". Le film n'est pas sociologique, tellement on ne s'attarde pas sur les personnages ,et qui ils sont, mais les dialogues, les looks, la musique, tout ça en second plan, raconte les teenagers aujourd'hui et place vraiment le film dans une époque.
Jennifer's Body s'inscrit dans une tradition, et il n'est certainement pas moins bien que ce que nous trouvons culte dans le cinema de série B. Nous sommes aujourd'hui nourris de beaucoup trop de références et d'images pour apprécier au premier degré, comme on pouvait le faire il y a 40ans en allant voir l'Exorciste. Et pourtant L'exorciste aujourd'hui passerait pour un sacré navet s'il sortait en salle. C'est risqué de s'aventurer dans ce type de cinéma quand le public à l'impression d'avoir déjà tout vu, mais c'est là ou le film est bon, il essaie de parler à une nouvelle génération avec les codes de cette génération, la même tranche d'âge que Twilight, mais du coté de ceux qui n'aime pas Twilight. La génération qui s'en fout de savoir qu'en 1984 on faisait deja ce genre de film, comme je m'en foutais de savoir qu'en 1931, Bella Lugosi en vampire n'avait pas de moto comme son Homologue Kieffer Sutherland dans Lost Boys en 1987.

ebay, la pub et la musique

je viens encore de tomber sur les nouvelles pub ebay à la télé...d'un coté on a un pauvre clone de Jack Black qui essaie de refaire la scène de "high fidelity" sur black kid....lourd, de l'autre coté un titre d'Empire of the Sun qui va parfaitement avec ebay, n'estce pas ? Ces pubs jeunistes m'insupporte. On passera sur Jack Black du pauvre, mais l'utilisation de la musique du "groupe du moment" dans la pub devient vraiment désolant.
Aujourd'hui on ne cherche même pas à savoir si il y a une réelle corrélation entre la musique et le produit ou la marque, on colle juste le truc du moment. Pourtant c'est un métier, il y a des types qui sont payés pour faire ça, pour placer de la musique sur des marques. A se demander aujourd'hui si il ne suffit pas de regarder la couverture du NME couplé a celle des inrocks pour savoir à coup sur qui sera dans une pub demain ou dans les habillages télé.
C'etait Klaxons partout, ensuite MGMT partout, Justice partout, Empire of the Sun, et demain ? C'est dingue, il n'y a qu'un CD qui circule par an ou quoi ? Le syndrome de "je mets le son qui passe partout en ce moment, je m'en fous de savoir si c'est cohérent".
Si la musique est censé nous rappeler une marque ou une pub, (comme John & Mary de Robert Palmer indissociable Renault dans les 80s), aujourd'hui c'est raté. Et pourtant combien de musique de pubs ou de génériques survivent encore aux images. On en arrive à des situations ou un groupe comme MGMT la même année est petit bateau, est la coupe d'europe sur TF1, est l'UMP, et quoi encore ? Non seulement c'est un peu facile de ceder au "truc hype du moment", ensuite quel interet de placer 10fois le même groupe partout. Et que dire aujourd'hui de "Extra Ball" de Yuksek qui se retrouve sur Lacoste et Airness ? Je vous le dis, il n'y a qu'un CD qui circule par an.





Les marques/les agences qui pensent à coup sur que placer un truc à la mode donnera immédiatement un coup de jeune à leur image n'ont pas forcément raison. N'oubliez pas que le truc à la mode, est souvent aussi le truc qui devient le plus vite ringard. N'est-ce pas Yelle avec Dove, ou Kiabi avec Sliimy ?
Tout ça mériterait aussi un article sur les morceaux ringards détournés dans des pubs ringardes, bon allez, on va fluncher ?

23/10/2009

L'allemagne


L'Allemagne, c'est le pays de la dance vraiment tres tres bonne, ça on le sait. C'est le pays ou tout est fin et délicat, et toujours de bon gout (Tokio Hotel, Rammstein...).Mais quoi de meilleur pendant que vous ecoutez un disque de Cascada que de deguster un hamburger Allemand en conserve, avec un verre de vin rouge dans un sac plastique. Je vous le répète, le bon gout est allemand, souvenez vous en. www.trekneat.com

Fail !


Woaw, tant qu'a faire, quand on utilise l'image de quelqu'un pour de la promotion, même pour une bonne oeuvre, autant mal orthographier son nom, c'est plus drôle. (affiches vues sur les portes de KFC)

22/10/2009

Esser - Headlock

Je suis de bonne bonne bonne humeur ce matin, comme disait Tristan...

21/10/2009

Genghis Tron

Genghis Tron, de temps en temps c'est bon, mais c'est seulement au cas ou vous n'avez pas trop mal au crâne.

Erick Ifergan - "American Nights"



Erick Ifergan pendant qu'il réalisait son film Johnny316 avec Vincent Gallo en a profité pour  photographier la nuit à L.A, mais pas la nuit glamour, pas la nuit des clubs, non Ifergan n'est pas photographe de soirée. Son truc c'est de montrer ceux qui hantent les rues de L.A la nuit, et ça donne une exposition belle et sombre qui s'arrete à Paris en ce moment, du 16 au 30 Octobre à l'espace Moretti (la défense), à découvrir sur son site :
http://www.erickiferganphotography.com

Kanye West is Dead !


..enfin, pas vraiment, mais c'etait la rumeur qui a couru sur le net aujourd'hui, plus vite que n'importe quelle news. Au point d'etre le topic le plus discuté sur Twitter, encore à l'heure à laquelle j'ecris. On peut même trouvé sur le net le recit détaillé de sa mort, l'accident de voiture, et les témoins. Un accident de voiture entre une porsche et une ferrari, forcément, quand on est Kanye West on ne peut pas mourir écrasé par une vulgaire toyota.

Travis Barker Remix Slaughterhouse

On dira ce qu'on veut, mais quand Travis Barker se met derriere une batterie c'est quand même plus interessant à voir que Charlie Watts...Dans la série de ses remixs sur youtube, voila celui de Slaughterhouse, "The One"

19/10/2009

Wham !

Bon, comme en ce moment j'ai enormement de choses à faire et qu'il est difficile de tenir la cadence d'ecrire seul sur ce blog, j'ai reçu un article ce week end de la part de Sebastien, certainement lecteur enervé par mon manque de rendement ces dernieres semaines, qui me propose un genre de "soyons sérieux avec Wham!"
Bon, moi je n'ai jamais vraiment écouté Wham!, mais son point de vue est fort intéressant, alors je vous le livre. Merci Seb, tu permets que je t'appelle Seb.



Il y a des premières fois qui comptent dans la vie. Pour mon cas personnel, j'accorde plus d'importance à mon premier album acheté qu'à mon premier baiser ou partie de jambes en l'air. Sans doute parce que ça s'est mieux passé...
Eté 1985. Un très grand cru pour moi, pour des tas de raisons. Il faisait beau, les copains étaient fluos, les copines fluettes, la musique était bonne, bonne, bonne... C'est à cette époque que j'ai acheté tout seul, comme un grand, avec « mes sous à moi », mon premier album. Ça s'est passé au Monoprix d'Asnières. Et oui... C'était le second album de Wham !, Make It Big. 64FRS.
Quand je regarde bien la chose, je m'aperçois que j'adorais les boys bands moi. Wham !, Depeche Mode, a-Ha... On devait penser que, comme 99% de leur public, je fantasmais sur le chanteur. Mais non. L'homosexualité ne m'a jamais tenté. Même pour essayer. J'avais vu plus loin que les faces de minets de ces groupes et compris qu'ils étaient de vrais musiciens. C'était leur musique qui me faisait bander, pas leurs tronches ! Et puis, écouter des boys bands, pour approcher des nanas, c'était parfait !

- Alors Virginie, tu as écouté le dernier album de a-Ha ? Moi j'ai adoré !
- Oh, tu aimes a-Ha toi ? C'est cool ça ! Il est beau Morten hein ?
- Hein ? Euh, ouais ouais il est beau ouais. Mais t'es jolie toi. aussi hein. ?
- Quoi ?
- Non non rien, je disais juste. qu'on pourrait. en rediscuter, de la musique de Morten, oui c'est ça, en rediscuter après les cours, hein ? Hein ? Hein ??

Wham !, c'était quoi pour les profanes ? Deux pédés aux brushings ignobles, avec des boucles d'oreilles de gamines, des fringues atroces (pull chauve-souris, long ramasse-poussière à carreaux écossais rouge, argh.), chantant une soupe pop bourrée de « yeah yeah yeah » et sautant sans arrêt dans tous les sens. C'est vrai qu'il y a de ça. Mais lorsque l'on faisait abstraction de tout ça, on découvrait de suite du talent à l'état pur en la personne de George Michael. Auteur, compositeur, producteur et arrangeur de toutes les chansons, jouant des claviers, interprète doté d'une voix en or, il était clair que Wham ! n'était pas un duo mais le groupe de George Michael. C'était lui la tête pensante. Son comparse, Andy Ridgeley, n'a jamais fait que de la figuration et fait semblant de jouer de la guitare sur scène. Comme Dorothée !
Avant cet album, j'avais déjà participé au budget de bombes de laque pour George et sa copine en achetant deux de leurs 45 tours. Freedom puis Careless Whisper, avec des résultats orgasmiques au niveau de mes oreilles. Il fallait donc que je passe à la vitesse supérieure. Cet album était devenu une priorité. Dans la semaine qui suivit son achat, je décidai de donner mes deux 45 tours, désormais inutiles, à mon meilleur copain de l'époque. J'ai toujours été comme ça.


Une fois l'achat effectué et rentré dans ma petite chambre sentant l'inculture juvénile et le renfermé, et aux murs tapissés de posters dont je ne veux même pas évoquer le souvenir tant cela me fait frissonner de honte, je sortis délicatement le 33 tours, déflorant ce délicat hymen d'électricité statique qu'ont tous les disques vinyles lorsqu'on les extrait de leur pochette pour la première fois, pour le poser sur ma platine archaïque dont les enceintes craquaient quand on montait le son... Et la musique démarra. Passons les titres les plus connus, et donc les plus commerciaux, comme Wake Me Up Before You Go Go (le clip, avec leur chaussettes fluos et les T-shirts « Choose Life », au secours...) ou Freedom, mais penchons-nous plutôt sur les perles, comme Everything She Wants, pourtant sorti en single mais sans gros carton car trop long et pas assez dansant. Mais cette rythmique, putain ! L'intro donne la parole à une boîte à rythme tueuse montrant sans équivoque un énorme travail dessus, puis s'enchaîne une ligne de basse sexuelle et humide. George Michael repiquera plus tard ce son si particulier, mais sans réussir son coup cette fois-ci, avec le pitoyable I Want Your Sex, chanson provoque et tentative désespérée pour lui de nous faire croire qu'il était hétéro ; on comprend qu'il la renie désormais (elle était absente de son triple best of). On note une certaine misogynie chez la mère Michael, avec des paroles de chansons évoquant souvent quelqu'un travaillant dur pour une nana afin qu'elle claque tout son blé et sans aucune reconnaissance. Everything She Wants bien sûr, mais aussi Credit Card Baby atteste cette impression.


George Michael a toujours été fasciné par le r'n'b et le blues. En reprenant If You Were There des Isley Brothers, c'était une façon pour lui de se faire plaisir, d'autant plus que la reprise est très réussie et entraînante. A son écoute, les frangins Isley n'ont aucune raison de se retourner dans leur cercueil, sauf s'ils sont toujours vivants bien sûr...
Si l'on passe également la berceuse Like A Baby, chanson idéale à s'écouter après le radada, et l'insignifiant Heartbeat, l'album s'achève, et nous achève, avec une version longue de Careless Whisper, le slow qui tue. Cette chanson fut pour moi une arme fatale pour les boums. Lors de ces réunions d'acnéiques frustrés, j'amenais ce disque avec moi et, une fois le titre lancé, j'avais 6mn33 pour emballer, top chrono ! Ça ne marchait pas toujours.
Deux petites déceptions pourtant dans cet album. La première fut d'avoir une mauvaise version longue de Everything She Wants, avec de nombreux « trous ». A son écoute, sur certains passages, on se dit qu'il manque quelque chose là. Le remix effectué pour le single est nettement meilleur avec des arrangements supplémentaires dans la rythmique et la mélodie. Autre déception, pas de Last Christmas, la face B de Everything She Wants, chanson originale et immonde au clip monstrueux, mais bon, ça fait partie d'un tout et il me revient de précieux souvenirs à son écoute même si je sais que c'est probablement la pire chanson du monde.

Make It Big sera le dernier et meilleur album de Wham ! avant une poignée de mauvais singles en guise d'agonie puis une kyrielle de best of sans grand intérêt. Avec ce disque, George Michael s'entraînait déjà au solo avec le succès que l'on sait encore maintenant et qui ne m'a jamais véritablement branché bizarrement. Pas assez pop et Too Funky sans doute.

Flaming Lips - I can Be a Frog

Il y a des videos simples qui coutent 50cts avec des filles en bikini qui sont mille fois meilleures que des videos de 50cent avec plein de filles a poils. Je n'ecoute pas Flaming Lips habituellement, mais faisons une exception, avec Karen O (yeah yeah yeahs) qui fait des bruits bizarres d'animaux. Tiens Yeah Yeah Yeahs aussi c'est un groupe que je n'ecoute jamais non plus...

Die On Monday



Que les groupes français qui ont encore de la distortion dans leurs guitares levent la main....ok, il ne reste plus grand monde. Attention, je ne parle pas de la guitare avec un peu d'overdrive sur un rythme de disco pour faire croire aux clubbers qu'ils s'encanaillent et faire plaisir à la presse. Non vous savez, le truc rock, la guitare metal, le gros riffs sale pour le kid fou qui dort en nous. Le truc qui ne cherche pas à être cool ou sympa, mais qui est là pour envoyer. Brut et incisif, celui là même que Magic ou les Inrock detestera parce que trop adolescent dans le cri primal et pas assez propre sur soit, on connait dejà la chronique. C'est un peu ce que Die On Monday nous enverra en janvier, c'est français, et quand même ça fait plaisir.
http://www.myspace.com/dieonmonday

digitale et manuelle


Le monde moderne nous a apporté quelque chose de grandiose : la faineantise. Aujourd'hui on en fait plus rien, il ya toujours une machine, ou un logiciel pour le faire à notre place. Même notre cerveau a été remplacé par Wikipedia ou google. Plus besoin de se souvenir de quelque chose, ou d'apprendre une date ou le nom d'un monument, la mémoire s'est lentement déplacé dans notre poche sous forme d'un iPhone ou d'un Blackberry et des leurs multitudes d'applications. Alors, il est temps de se rebeller, marre de voir le digital avancer sans nous, et si on faisait fonctionner le digital à la main ? C'est un peu le principe de cette merveilleuse horloge, digitale, mais manuelle. Vous voulez l'heure juste, à vous de la changer toute les minutes. Voila, comme ça, lundi matin si vous êtes en retard pour travailler ou en cours, ce ne sera plus vraiment la faute de votre reveil. http://www.ponoko.com/showroom/digits/

Katy Perry x Rivers Cuomo

Voila, voila, tout peut arriver dans la vie, même voir Rivers Cuomo le frontman de Weezer rentrer en studio la semaine prochaine avec Katy Perry pour écrire des titres pour le prochain album de la chanteuse pop sympa. Peut être que ça va l'aider à avoir plus d'un seul titre (ou 2) valable dans son album, je lui souhaite. 

15/10/2009

miami horror

Sometimes from Miami Horror on Vimeo.

Dans toute cette vague, ce tsunami, ce raz de marée, ce trop plein, ce "n'en jetez plus la cour est pleine", cette overdose de "triangle avec des halos de lumières sur fond noir avec des logo en chrome avec des sols en quadrillage 3D avec des lasers", bref, dans toute cette vague d'artistes revival retro-futur 80s synthétiseurs, j'ai toujours eu un oeil et une oreille bienveillante sur Miami Horror depuis ses debuts sur Myspace il y a quelques années. Beaucoup d'artistes dans le style se contentent d'utiliser les sons de l'époque en pensant que ça fera la blague, mais là, il y vraiment un sens de la "chanson" et des bonnes idées, ça ne révolutionen rie, ce n'est pas le but, mais c'est frais. Alors je dis oui. Mais par contre, pour les autres, du calme sur les" triangles dans l'espace avec des halos de neons sur les logos de chrome". Ce genre de trucs (cliquez ici)on en peut plus ...par pitié, achetez vous des idées (les duos à masque, c'est pareil) !
http://www.myspace.com/miamihorror

14/10/2009

kid dies on hidden camera


Hier soir, mon ami Paul me faisait une petite review des pires videos youtube. Les trucs impossibles, avec des gens qui meurent sur des plateaux télé, des types qui s'ecrasent la tête en faisant du breakdance. Bref, un peu un "Ouch my balls" dans Idiocracy , mais en 2009. Et puis au milieu de tout ça, il m'a envoyé cette vidéo, et depuis hier ça me fascine. Je ne sais pas vraiment si c'est vrai ou pas, je n'ai pas fais de recherche, mais ce serait tellement dingue que ça soit vrai. Une bonne caméra cachée qui se termine mal, mais vraiment mal, on en voit rarement quand même, alors on se fait plaisir. Soit c'est de l'humour vraiment noir, soit c'est carrément atroce, mais dans un cas comme dans l'autre cette video est dingue. Je ne pense jamais à regarder dans la cave de youtube...je devrais

13/10/2009

Rancid - Up to No Good

Une nouvelle video de Rancid avec Tony Hawk qui passe par là, c'est toujours bon à prendre !

ce soir sur Le Mouv

Ce soir, je serai sur Le Mouv pour la séquence "contrôle technique" diffusée entre 19h00 et 19h40. Je n'en sais pas plus à part qu'on y parlera de musique et comme on m'a cordialement invité, j'y vais.

12/10/2009

Lady Gaga -Imagine (john Lennon) cover


hier lors du diner de gala du HRC (human right campaign).

Radio Nostalgie..allemande

Petit, j'etais fasciné par les groupes de Thrash Allemand (Sodom, Tankard..)...et surtout Destruction, tout en finesse, tout en classe : 

Ping ! pour iPhone


Chers amis du iPhone, comme nos amis sur Blackberry avec BBM, nous pouvons dialoguer ensemble de terminal a terminal, sans SMS, sans ichat, skype ou autre, grace a l'application Ping!, donc allez faire un tour sur l'appstore et on se retrouve sur ping!

10/10/2009

A-t-on besoin d'un nouveau disque de Kraftwerk ?

Pour faire court, je dirais non. Sans réfléchir.
Pourtant, je vénère Kraftwerk comme peu de groupe sur cette planète. J'aime leur musique, mais surtout je suis admiratif du travail artistique de nos allemands préférés. De l'image au son, on peu dire que Kraftwerk a inventé un pan entier de la pop culture du siècle dernier. Vous ne vous rendez pas vraiment compte chaque jour à quel point leur influence sur la musique est énorme. Des premiers disques de Hip-hop (pocket calculator/trans europe express dans planet rock de Bambaataa/soul sonic force), jusqu'à la techno la plus putassiere ou la plus pointue (mettre ici le nom de tous les Djs et producteurs de la planète), ou même dans la pop music (coldplay reprenant entièrement le thème de computerlove dans Talk), il y a du kraftwerk partout. Même quand les black eyed peas sortent boom boom pow et leur tête en 3D, on ne peut s'empecher d'y voir boing boom tschak/music non stop et la pochette d'electric café. Ils sont partout je vous dis.

A croire que Ralf et Florian ont crée la musique pop moderne ? Oui, on peut dire qu'ils l'ont créee ! Et que dire de leur concept de "man-machine" en 78, ou de l'incroyable et prophétique "computer world" en 81 ou le groupe y décrit un monde régit par des ordinateurs relié par un réseau. Ca ressemble étrangement à ce qu'on vivra 30 ans plus tard non ?! Que dire d'un groupe capable de faire des disques électroniques sans ordinateur, meilleurs que certaines productions actuelles pourtant gavées de logiciel et séquenceurs en tous genres. Juste des génies. bref, comme d'habitude je ne suis pas wikipedia, ni biographe et je vais essayer de faire court (car je pourrais parler 24h d'affilé de Kraftwerk )donc je vous encourage a faire votre petit tour d'infos pour comprendre l'étendue et la puissance du travail de ce groupe.


Maintenant que se passe-t-il ? Des deux membres originels Ralf Hütter et Florian Schneider, il ne reste plus que Ralf suite au départ de Florian. Ralf qui rentre en studio pour un album prévu l'année prochaine.
Honnêtement je n'ai pas du tout envie de l'écouter. Simplement parce qu'il faut être honnête, ou même "soyons sérieux" comme on le dit ici, Kraftwerk n'a pas réussi a faire un bon titre depuis 1986. C'est comme si l'avènement de la technologie et des ordinateurs avait tué la créativité du groupe. Plutot cocasse pour un groupe électronique qui a lui même construit ses machines pendant des années. les derniers enregistements que ça soit "expo 2000" ou "tour de France" m'ont vraiment laissé de marbre. Un son qui se noie dans la production actuelle et un manque cruel de bonnes compositions et d'idées intemporelles qui ont fait la marque du duo/faux-quatuor
Peut être ont-ils tout raconté dans une trilogie "trans-europe express", 'man machine", computer world". Même si aujourd'hui tout le monde fait de l'electro et de la techno, il y a peu d'artistes capables de composer des oeuvres telles que ces 3 disques qui ont presque tous entre 30 et 40 ans. Et il y a 30 ans il n'y avait pas de macbook, de protools, de ableton de cubase etc etc etc. Le pire c'est qu' il n'y a même pas besoin de replacer ces disques dans le contexte pour qu'ils sonnent contemporains, alors que "expo 2000" ou "tour de France" en 2003 sonnent deja vieux, déjà datés, tout comme leur album de remix de 91. C'est toute la force de ce groupe, ils ont inventé un monde et un son qui n'existaient pas, et donc qui ne vieilliront jamais et pour ça Kraftwerk sont des génies, les plus grand génies de la popmusic, et pour ça j'aimerais tellement qu'on en reste là.



la bonne nouvelle c'est quand même l'indispensable sortie de l'ensemble de l'oeuvre de Kraftwerk dans un coffret de 8 CD, le 17 novembre, intitulée The Catalogue qui coïncide avec le 25ème anniversaire de Autobahn (1974).

UPDATE !!!  Kratwerk Remastered maintenant sur Spotify !!
j'aime spotify, c'est vraiment le futur, je degaine mon iphone tout de suite...

Prince - grand palais

bon, ok, je vais voir Prince au Grand Palais,dimanche...j'espere que ça va être grand. On en reparle.

Marge Vs Megan


cette semaine c'est Marge Simpson partout sur les blogs, parce qu'elle fait la couverture de Playboy ! Woaw, super ! Désolé, mais non on s'en fout. Pourquoi pas la mere de Kyle dans south park en couverture de Hustler ? Non, ce mois ci, comme tous les mois de l'année, c'est Megan Fox qui nous interesse et qui revient le 21, certainement pas dans le film du siecle, c'est sur, mais on attend Jennifer's Body quand meme. Et surtout ce qui est bien, c'est que le film a été ecrit par Diablo Cody, à qui on doit Juno, ce qui est un bon pretexte pour y emmener sa copine qui refuserait d'emblée de voir un film avec Megan Fox : "mais non, tu sais c'est la fille qui a ecrit Juno, tu adores Juno, ça va etre vraiment bien ! " Un truc imposible à faire avec Transformers, là c'etait mort. Donc une fois dans la salle, le tour est joué. Allez, rendez vous le 21.

le malaise...

Vous voulez voir une video qui va vous mettre mal à l'aise, le truc qui va vous faire vous retourner pour voir si personne ne vous voit en train de regarder ça, la voila. Sinon si vous n'avez jamais vu un fan de Linkin Park, en voila un aussi. Le passage a 2.25 sur le break est vraiment pas mal, un peu à la bruce dickinson avec une maladie.

Hedi Slimane x Lady Gaga


Voici donc la pochette de la réedition de l'album de Lady Gaga (the fame + 8inedits) réalisée par Hedi Slimane. Classe.

06/10/2009

AFI - Crash Love


Les grands groupes ne meurent jamais. C'est ce qu'on dit. Preuve encore une fois avec ce nouveau disque de AFI. Si vous n'avez jamais voulu vous habiller en noir, avoir des meches, écouter the Cure entre 2 disques des Misfits, vous vous foutez bien de savoir qui est AFI. Et c'est bien dommage. Voila un groupe qui dans la case ultra formaté "Pop-punk Us" a su, avec le temps,  développer une image et un style bien à lui , pour en arriver sur les derniers albums à un mélange de goth-rock, de pop, de punk rock débridé et de refrains ultra accrocheurs. C'est un peu un croisement improbable entre The Smiths et The Misfits. 
Armé d'une formule magique et d'un magnifique disque, "sing the sorrow" en 2003, les années 2000 etaient promises à AFI, apres une montée en puissance dans la fin des 90s. Plus classieux , plus noir et bien meilleur en live que des blink182 ou autre groupes issus de cette scène, le groupe s'est un peu pris les pieds dans le tapis sur son avant-dernier disque "decemberunderground". A trop vouloir trouver la parfaite combinaison entre cold wave et punk, à trop chercher à se rapprocher du mainstream et à trop vouloir mettre dans leur musique des elements electroniques finalement superflus, je pensais qu'on les avait perdu.

Et voila Crash Love qui sort en ce moment même, et de retrouver un groupe qui revient à ce qu'il sait faire : des bonnes chansons, des bons refrains, et de l'energie plutot que de la surproduction et des arrangements trop fournis.
Il y a des groupes qui savent faire simple et bon, AFI sait le faire,  et je suis content en entendant ce disque de me dire qu'en Live ça sera direct et percutant, les morceaux allant directement aux tripes. Même si vous etes completement hermetique à cette vague de groupe US punk-pop, franchement ouvrez spotify, ecoutez cet album. C'est bien meilleur qu'un dernier Green Day et bien plus intelligent (dans l'ecriture)que la plupart de la production actuelle dans le style. Et par pitié ne vous arretez pas  à l'image d'un groupe adulé par une scène emo-teenage. C'est ce qui se fait de mieux dans le genre et cet album vaut le detour.

05/10/2009

Kristen Stewart x Dennis Hopper : Interview

Je ne resiste pas à vous envoyer faire un tour sur le site du magazine Interview, dejà parce qu'on y trouve toujours quelque chose d'interessant et surtout parce que Kristen Stewart y est à l'honneur avec une tres belle série de photo et une interview réalisée par Dennis Hopper, himself ! Et vous savez ce que je pense de Kristen...
Donc voila, en attendant de la voir en Joan Jett dans "the Runaways" de Floria Sigismondi...et aussi un peu dans le deuxième volet de Twilight (allez, je l'avoue), direction Interview

tu jetteras mes cendres dans...un PC


On est arrivé au plus au point de geekerie du monde, là, maintenant à cet instant ! William Alan Watson vient de mourir. Bon, personne ne le connait, ce n'est pas une célébrité, sauf que la photo de son urne funéraire tourne en ce moment sur flickr et quelques sites d'informations. Mr Watson s'est fait incinéré et ses cendres déposées dans la carcasse d'un vieux Pc SparcStation...oui pourquoi pas. A priori c'est son frère qui a eu cette idée, ce qui me fait dire que je suis content de ne pas en avoir. Sinon pour couronner le tout, son epitaphe est une phrase tirée de Star Trek. Là franchement on ne peut pas faire pire. Et pour ses amis ou la famille qui voudraient lui laisser un petit message d'adieu, ils peuvent glisser un post-it dans le lecteur de disquettes...véridique....à voir sur flickr
J'aimerais vraiment qu'on puisse encore se balader dans les clips ou dans la rue avec une esthetique punk post-apocalypse à la Mad max/Class 1984/Ken le survivant. Un peu comme dans Rebel Yell de Billy Idol, juste la bonne dose pour etre cool...


Quelle belle époque, même Sega en avait.

je n'ecoute pas The XX.

bon, je vais être bref : j'ai raté un épisode ou quoi ? Pourquoi tout le monde semble être rentré dans un consensus mou autour de The XX ? Qu'est ce qu'il y a d'interessant ? C'est la crise à ce point ? Non mais c'est clair je comprends que ça fasse moins Bobo-beauf et que ça soit plus cool d'ecouter the XX dans un salon que "Lounge compilation vol 33" de Claude Challe. Finalement c'est juste pour l'image, non ? C'est un disque de fond sonore, comme un bon livre à la belle couverture qu'on laisse trainer sur sa table chez soi pour ses amis.
Dites moi si je me trompe et ce qu'il y a de défendable à ce point avec eux, je suis prêt.
Nostradamus ou Paco Rabanne vous diront que "voila encore un truc voué à la disparition totale d'ici 6mois, et tout le monde aura oublié il y a un an qu'il faisait ses status facebook sur ce groupe".
j'aime ça.

Power Loader

Ca faisait longtemps que je n'avais pas mis sur le blog un truc de scientifique japonais un peu fou. Là c'est carrément la science fiction qui debarque à la maison. Vous vous souvenez du Power Loader dans Aliens, un genre d'exo-squelette avec des enorme pinces au bout des bras, mais si :
ensuite il y a eu le costume ridicule en plastique pour se prendre pour Ripley :

mais comme on ne plaisante pas avec les japonais, eux ils ont décidé qu'il etait temps de le construire vraiment :

03/10/2009

Happy Bday to moi !

Sorry tout le monde, weed end anniversaire, donc je ne fais rien, à part la fête et voir mes amis, ce qui est tout aussi interessant que de passer des heures a écrire sur ce blog ! De retour a la fin du week end.
Merci a ceux qui suive NWH, de plus ne plus souvent et de plus en plus nombreux !!
J'espere avoir un gateau Ferrari pour mon anniversaire aussi....

01/10/2009

L'incroyable retour d'Alice In Chains


Quelle semaine, après l'album de Ian Brown, je ne m'attendais pas à me reprendre une petite claque derrière la nuque et surtout pas à ce niveau. Je n'aurais jamais misé 1 centime sur la reformation d'Alice In Chains en 2009.
14 ans depuis leur dernier album en 1995, 7 ans depuis la mort de Layne Staley, l'irremplaçable frontman du groupe. Bref, jamais je n'aurais pensé ré-écouter Alice In Chains.
Je ne suis pas à proprement parler ce qu'on peu appeler un fan du groupe, car je n'ai pas suivi pas à pas toute leur carrière, néanmoins, Dirt leur album sorti en 91 est pour moi un des albums majeur du rock. Un des plus grand disque jamais écrit dans le genre. Cela fait partie des albums qui m'ont vraiment marqué, qui continuent a me suivre, et que j'écoute régulièrement.
Dirt est incroyable, c'est un mélange de noirceur absolue et de beauté mélodique parfaite. Cet album sent la mort, Layne Staley n'est pas là pour interpréter mais pour vivre les titres, il y a un désespoir absolu mais soutenu par des chansons et un songwriting parfait. On est pas dans le granguignol du rock, rien n'est feint et c'est ce qui fait la beauté de ce disque.
On connaît maintenant la fin tragique du chanteur, et sa longue descente aux enfers qui se terminera par une mort par overdose en Avril 2002.
Donc voila Alice In Chains sans chanteur, a l'abandon. Le groupe a depuis faits quelques apparitions avec phil anselmo (pantera) ou d'autres guests au chant à l'occasion de quelques prestations, jusqu'à finalement décidé de se reformer et d'intégrer dans le groupe William DuVall comme chanteur remplaçant. Bref, vous regarderez Wikipedia ou autre, on s'en fout un peu de la biographie du groupe, ce n'est pas du tout de ça que je voulais parler.

D'autres groupes avant AIC ont survécu a la mort de leur chanteur, comme AC/DC par exemple, mais l'empreinte de Layne Staley étant tellement forte, il était impensable pour moi que ça fonctionne. Et voila que sort "Black Gives way to Blue", je le vois dans les nouveautés Spotify, et je me dis, "allez, écoutons le, au moins pour savoir ce qu'il y a dedans"... et là c'est la claque. première note du disque, on entend Alice in Chains. C'est leur son, c'est leur style, ils n'ont cédé a aucune sirène du jeunisme, et sont restés fidèles à leur style si particulier. Un son lourd, puissant avec le sens de la mélodie et du riff parfait.
Ensuite le chant, qu'en est -il ? Alors bien sur, DuVall n'a pas le même passif que Staley, pas la même émotion, n'est pas sur le fil du rasoir à chaque mot, et plutôt que d'essayer de singer Staley il a travaillé à poser sa voix dans celle de Jerry Cantrell, guitariste, compositeur et autre voix/âme du groupe. Et ça marche, on y retrouve quand même les mêmes sensations qu'il y a 15ans. Un poil plus propre dans le chant, bien sur, je le répète, Staley avait une telle façon de vivre le truc qu'il est difficile de faire mieux. Mais quoi qu'il en soit le style est là et les chansons sont imparables.

C'est vraiment un grand disque, un album à part entière. On écoute toutes les chansons ou on écoute pas, à l'ancienne. Ce disque est vraiment à ranger à coté de Dirt, il est meilleur que leur dernier album en date l'éponyme "Alice in chains" de 95. Et puis c'est un album de riffs, de guitares lourdes et mélodiques, des refrains parfaits comme "Check My Brain" ou " Last Of My Kind" ou le mid-tempo "Pivate Hell" qui rappelle la construction de "Down in a Hole". Et qui dire du son marteau piqueur de "A looking in View". Enfin, on pourrait citer tous les titres tant ce disque est parfait.


Je me moquais il y a encore quelques semaines de la présence de Elton John au piano sur le titre Black Gives Way to Blue, titre rendant hommage à Layne Staley et un peu à ceux qui ont perdu un ami cher, et bien soit, je me suis trompé, ce titre est magnifique, Jerry Cantrell sait encore faire des morceaux incroyable et il vient clore l'album avec une certaines émotion.
Cet album me renvoie à l'histoire qui me lie à Dirt et à Alice In Chains, un truc personnel, un moment ou l'émotion n'est pas feinte dans la musique, sans nostalgie mais avec des souvenirs. Peut être que d'autres le vivront autrement, mais il faut absolument écouter ce disque.

Je me demande si il n'y a que les "vieux" qui savent encore sortir un son unique et un vrai sens de l'écriture ?Comme je le disais pour Ian Brown en début de semaine, on est pas là dans le gadget, on sait qu'on tient un disque qui se fout de l'etat d'esprit actuel, ou du son d'aujourd'hui. Simplement des artistes qui livrent leur vision de la musique, quelque chose de personnel et d'indémodable, de l'émotion c'est tout ce qu'on veut. Magnifique album, simplement.