kickstart my heart !

fan ou pas de Motley, c'est la bonne chanson du matin pour être a fond !

Andy SAmberg est vraiment le type le plus drole du monde

comme toujours.

radio nostalgie

blague du jour

Lors de la conférence annuelle de la SCPP, Pascal Negre, le grand patron d'Universal, à déclaré que la peur d'Hadopi se propagera par Facebook. La prophétie voudrait que les internautes recevant un avertissement préviennent leurs contacts et ainsi les découragent : « Ses 1000 ou 1500 amis seront au courant, ils informeront à leur tour leurs 1500 amis. Ce sera dans le quotidien des Français. »

Woaw, les réseaux sociaux au service de la peur ! Alors oui, bien entendu les gens en parleront certainement sur facebook, mais ça n'aura certainement pas du tout l'effet escompté. Pascal Nègre oublie certainement que les réseaux sociaux sont avant tout le terreau fertible des bonnes infos et pas l'outil de la police. Et si les internautes se parlent d'Hadopi, ce sera surtout pour s'échanger les plans pour contourner ça. Ce n'est pas la peur qui va s'instaurer, mais un mode d'emploi de "comment continuer à faire la même chose qu'avant, "ecouter gratuitement de la musique", tout en contournant hadopi".

Je ne suis pas en train de cautionner le piratage, mais simplement d'expliquer que depuis le début du piratage, internet n'a jamais servi la cause des majors, mais celle des petits malins. Rien ne changera dans cette mentalité.

L'introduction d'une nouvelle saveur chez coca cola aura certainement plus de repercussion sur les statuts facebook des gens que Hadopi. Et puis, Pascal, crois tu vraiment que les gens vont avoir envie de dire au monde entier qu'ils se sont fait prendre ? Personne ne passe de petite annonce dans auto-plus pour dire qu'il s'est fait flasher sur l'autoroute en exces de vitesse, mais tout le monde dira qu'il roule à fond. Ca parait idiot comme ça, mais internet c'est le paraitre, ce n'est pas l'autoflagellation.

Internet c'est Apple qui sort un iPhone et un petit malin derriere qui veut être le premier a le jailbreaker. Donc je ne donne pas bien cher de la peau d'hadopi une fois que tout le monde se sera mis a chercher la bonne manière de contourner le problème pour aider son ami facebook qui aura reçu un avertissement.

Enfin, bon, comme d'habitude, retour à la case départ, comme en 2003 avec des phrases de maison de disques du genre "le gouvernement fera interdire le mp3", pour le reste, pour les bonnes idées, on attend toujours.

Je soupçonne quand même notre ami Pascal Nègre de ne pas y croire lui même, et d'avoir lancé cette phrase uniquement pour le bon mot et pour faire parler de l'arrivée d'hadopi. Hop ! on colle Hadopi + Facebook, et bham, formule magique médiatique, comme l'histoire des Beatles et de Jesus. Il est fort.

Human pixel

Un ecran humain, pas pratique pour regarder la roue de la fotune, mais ces gens sont fous.

thumbs up pour playstation!

Crossover...

les maitres des 80s...


les bons élèves des 00s...

the Big Four ce soir !

Bon, cette journée ne restera pas gravée dans les annales du sport français, et puis de mon coté, tant que l'Espagne est toujours en course, peu importe. Alors direction le grand Rex ce soir pour la retransmission du concert de Metallica / Anthrax / Slayer / Megadeth au Sonisphere à Sofia. Comment ça ? Du thrash dans une salle de cinéma. Oui pourquoi pas ?

Seul bémol..il faudra se taper un concert de Megadeth, et franchement ça c'est dur !

Allez les Bleus !

Quel Week-end, et quelle semaine nous attend. Grâce à la fantastique nouvelle émission de téléréalité de TF1 "secret story dans la ferme des célébrités en Afrique" on a pu enfin se delecter de quelques turbulences pendant cette coupe de monde plutot calme et but et en spectacle.Car avant toute chose, on attend du spectacle, et même si celui des derniers jours est inhabituel dans le sport à la télé, il n'en demeure pas moins divertissant.

Je ne vais pas rajouter la énième analyse de comptoir comme elles pullulent en ce moment un peu partout dans la presse et à chaque coin de rue, peu importe ce qu'il se passe, peu importe ce qu'il se dit, peu importe la finalité de tout ce remue ménage, dans un mois on aura tout oublié.

Je m'en fous de savoir qui est bon, mauvais, salaud, gentil dans cette histoire de l'équipe de France. Ce qui m'interesse plutot c'est de voir que ceux qui accable et qui montre du doigt aujourd'hui un type comme Anelka pour ce qu'il a dit (ou ce qu'on pense savoir de ce qu'il a dit), sont certainement ceux aussi qui on un jour dit à leur femme "ta gueule connasse", ou "va mourir" à leur meilleur pote, voir même "va te faire foutre" à leur propre frère. Personne n'est à l'abri de pêter un cable, de s'enerver. Même si rien n'est excusable, dans le quotidien pourtant plus calme qu'une competition sportive, on arrive facilement à de telles extremités. On vit quand même dans un monde de tartuffe. Lequel d'entre nous s'est retrouvé un jour pris dans la pression psychologique d'une grande compétition, face à un mur, incapable de s'en sortir, dans le doute et dans un sentiment d'impuissance (comme l'équipe de france aujourd'hui) ? Ni vous,ni moi certainement. Je pense qu'à la place de n'importe quel joueur, j'aurais aussi la rage, dans ce sentiment de n'importe quoi, impuissant, même en étant fautif. Alors oui, ça explose. 60 millions de français traitent Domenech de tous les noms chaque jour, et aujourd'hui on crie au scandale, parce que dans le cadre privé d'une vie de groupe, un des principaux acteurs le fait, dans le feu de l'action.

Alors bien sur , on criera aussi à l'exemple pour la jeunesse et blablabla, dans un élan de démagogie incroyable. Pourtant, rien ne vous empêche de crier au génie devant Mick Jagger ou Axl Rose. Alors les rock stars ont le droit de se droguer, de se battre, de coucher avec tout ce qui traîne et sont des demi dieux du 20e siecle. Vous avez déjà suivis les frasques d'un groupe de rock, les engueulades, la drogue, les filles, les bouteilles cassées à la main, prêts a se battre, les insultes qui fusent lors de la création d'un oeuvre ? Non jamais. On ne les montre jamais, ça reste la vie du groupe, et ce qu'on attend c'est de voir ce qui en ressort. Apres le disque est nul, le concert n'est pas bien, on juge ce qu'on voit,mais on ne cherche pas à savoir ce qu'il y a derriere.Ce qui nous interesse c'est le spectacle. Les coulisses, pas vraiment.

Et bien moi c'est pareil, ce qui m'interesse c'est le spectacle dans le sport. Qui s'engueule avec qui et pourquoi, apres tout je m'en fous. C'est personnel, mais peu importe la méthode, seul ce qui arrive au bout a de la valeur. Slash et Axl peuvent bien se traiter de Sida, si demain il font un bon disque, ça m'ira tres bien.

Aujourd'hui le problème c'est que le spectacle est autant derriere que devant, ou tout du moins qu'on voudrait tout montrer. Est ce qu'on en a besoin ? Aurions nous détesté Agassi si il y a 20 ans on avait sur en direct qu'il passait son temps avec ses potes a se droguer chez lui ? Peut être. Et finalement le voir jouer nous allait très bien et on avait pas besoin de plus.

Alors si tout est spectacle, et si les journaux veulent tout sortir, j'aimerais que soit imprimé sur les affiches de concerts ou les disques des phrases du genre : "attention cet artiste achete de la drogue avec l'argent de sa musique", "celui ci se bat tous les soirs dans les bars" "cet artiste a dit lors d'un repas entre ami qu'il n'aimait pas le pape".

Ca parait ridicule, mais on en est presque là avec la une de l'Equipe ce week end.

Donc si les sportifs sont au 21e siecle, les rock stars du 20e, alors leur vie ne m'interesse pas, ils peuvent bien se cracher dessus et se detester, tant que les resultats sont là, tant mieux.

Vous me direz, là, il n'y a pas de résultats, donc forcément tout ça a de l'importance. Mais si la France avait gagné tout en s'insultant dans le vestiaire, est ce qu'on en aurait eu quelque chose à faire ? Ce sont les mêmes hommes, qu'ils gagnent ou pas, une issue favorable d'un match ne doit pas les rendre plus bon qu'une issue défavorable. C'est un résultat. point.

Le sport , la musique le cinéma, toute forme d'art et de culture est aux mains des plus gros égos de la planète. Tout le monde fait ce genre de métier par passion au départ, mais aussi par soif de reconnaissance, de gloire, de vaincre. Ne demandez pas à cette catégorie de la population d'être un exemple, mais simplement d'être de bons entertainers. Tout le monde n'est pas à mettre dans le même panier,mais pas loin. Ce qui importe c'est l'image sur l'homme. C'est le principe de ces metiers. La culture propre, le sport propre, c'est l'ennui. Il faut des fous, des gens extrèmes pour dépasser le simple cadre du bon élève. Alors ça dérape, ok pourquoi pas. Rien d'étonnant, la liste est longue : le kung-fu de Cantona, le coup de boule de Zidane, Paul Cascoigne le bagarreur, Ronaldo et les travelos.....

Je ne suis pas l'équipe de France, je ne suis pas supporter, donc les querelles internes je m'en fous. Que Domenech soit bon, mauvais, qu'il ai raison, tort, que les joueurs soient cons,intelligents, surpayés, sous payés, de toutes façons aujourd'hui n'est qu'une étape dans l'histoire du foot. Comme un mauvais disque dans une carriere. Et c'est leur problème, nous on regarde. Arretons d'en faire des symboles de la France. Ce sont des joueurs,ils sont là pour eux,pour leur pomme et c'est tant mieux ils ont bien raison. Quand je vois Ribery débarquer en Short-tongs sur le plateau de TF1, je suis désolé,il pourrait être le meilleur du monde, je ne vois pas en quoi il pourrait me représenter ou être l'exemple. Il fait son truc, et on attend juste qu'il le fasse bien. On veut vibrer à la fin du générique, parce que le spectacle était là, pas parce que le scénariste s'entend bien avec l'acteur.

La France découvre le foot en 1998, avant personne ne s'y interessait. Mais n'oubliez pas que 1998 c'est une fois dans l'histoire de la coupe du monde, une seule fois. Nous ne sommes pas une nation de sport, et certainement pas une grande nation de foot. Toutes ces attentes démesurées sont déformés par le prisme de 1998. Il n'y a pas de quoi crier au scandale. Nous ne sommes pas loin de la place que nous méritons. alors oui c'est dur, c'est enervant, c'est frustrant pour les joueurs comme pour les spectateurs, mais bon, de là à essayer de leur donner des leçons de morale, encore pire d'essayer d'en faire un miroir de la société. Du calme.

Donc au milieu de tout ça, je me dis que si demain l'équipe de France pouvait par miracle se qualifier, ça serait drôle. Drôle de voir les médias, drôle de voir la réaction des gens. Car ce serait la victoire des même hommes sur qui on crache aujourd'hui. Et comme j'aime le mauvais esprit, j'adorerais qu'ils y arrivent. Pour la blague. Pour le spectacle. Pour la comédie.

...

;)

To cut a long story short

Ce mec (rien de mal a parler de soi à la 3e personne) , n'a tellement pas le temps d'écrire en ce moment qu'il y va de son petit clip vintage pour essayer de masquer sa desertion...en plus hier j'ai vu un tres mauvais concert de Florence and the Machine définitivement trop théatrale et sans véritable émotion ce qui m'a fait dire que Bon Jovi aurait été beaucoup plus drôle. Et puis le fait d'avoir entendu quelqu'un devant l'olympia dire : "je manque une soirée Nouvelle Star et singstar en venant à ce concert" ne me donne plus beaucoup d'espoir dans l'humanité.

oooh oh... livin' on a prayer !!

Bon ce soir a Paris c'est dur... entre Bad religion au Bataclan, Florence and the Machine à l'Olympia et Bon Jovi à Bercy on fait comment ?

Hot Tub Time Machine

tuerie. rires en cascade. 80s. Poison. Motley Crue. Dog Shit. Internet.com. jacuzzi a remonter dans le temps. Rien d'autre a dire.

Lil Jon- Crunk Rock

Le nouvel album de Lil Jon est enfin sorti la semaine derniere. Là vous allez me tomber dessus en me disant qu'on est plus en 2005...et pourtant il faut rester fidèle à ce qui est bon. BME rules! Toujours la même formule, mais quelques "party songs" imparables et de tres bons featurings. C'est un disque qu'il faut ecouter le son à fond avec son cerveau rangé dans un tiroir, mais quelques fois ça fait du bien. yeeeeaaaah!!!

Bionic rien du tout

J'ai ecouté finalement le dernier Christina Aguilera après avoir longtemps hésité au regard de son malheureux single. Et bien,je n'ai pas été déçu, c'est la même soupe.

Un bon album de Milf en recherche d'une folle jeunesse musicale passée et avec des refrains aussi pompeux que "let's get glam" (à part Superbus qui oserait chanter ça) on a juste le frisson de la honte en l'écoutant.

Toutes les collaborations annoncées n'ajoutent rien, tout le monde est venu prendre son chèque et faire le strict minimum (M.I.A, Sia, Peaches, Le Tigre...) et au final ça donne un mauvais karaoké, exemple avec "All I need": c'est Christina Aguilera qui chante une (moyenne) chanson de Sia, à la façon de Sia, point. nul. zero, et ce n'est pas le pire titre.

j'ai adoré Xtina au temps de Stripped, autant sur disque qu'en live, mais depuis c'est vraiment la chute. En résumé, si vous faites de le pop, évitez les enfants et le mariage.

radio nostalgie

l'accroc

je ne sais pas si je dois commencer par "toutes les bonnes choses ont une fin" ou "c'est la fin d'une idylle", mais ce nouveau clip de Gaga est un premier coup de canif dans l'histoire d'amour entre ce blog et l'artiste.

Puisque je parle de canif, coupons court tout de suite à la polémique. Non, ce n'est pas un clip qui ressemble à Madonna. C'est un clip de Steven Klein. Il y a tout du photographe, tous les codes, tous les trucs qu'il utilise, réutilise, abuse, et parsème dans chacun de ses clichés. C'est son travail à l'écran, et forcément, sa patte est la même que lorsqu'il travaille avec d'autres artistes, donc Madonna, avec qui il a énormément collaboré. C'est son style, pas celui de la chanteuse. Mais bon, c'était écrit comme ça, c'est une collaboration et forcément ça ne pouvait qu'être interprété au premier degré par le public en général. Passons.

Elle l'avait dit que ce serait un clip pour témoigner de son amour à une grande partie de son public, la communauté gay. Soit. Mais etait-ce vraiment obligatoire de grossir le trait à ce point et d'en mettre des couches. Le public gay n'a peut être pas besoin d'être autant caressé dans le sens du poil pour se sentir concerné par la musique. Je ne sais pas, je trouve ça un peu facile.

Ensuite, la grosse erreur est d'avoir plongé tout ça dans un trip mystique un peu lourdingue et d'avoir coupé sa musique d'une imagerie plus pop et plus street. Quand la balance penche trop d'un coté c'est la que le mauvais gout peut poindre son nez. Un artiste pop qui fait du fashion pour le fashion et de l'image pour de l'image en perdant tout rapport avec un environnement réel doit injecter une petite dose d'humour pour s'en sortir. Et de l'humour ici il n'y en a pas vraiment.

Love Game est parfait, tres New York 80s, avec la dose de paillettes pour accompagner ça, Bad Romance ultra fashion regorge de clind'oeils, paparazzi est bien scénarisé, et telephone est un bijou de références pop. Ici c'est de l'image pour l'image. Dommage.

Passons les délires Nazis du look, mais tout ce coté mystique trop sérieux, ou alors trop "provoc pour faire parler les détracteurs" est surfait. Un personnage excentrique est plus intéressant dans un univers réel, je trouve tout ça trop esthétisant, sans fond. Sans parler des plans inutiles pour faire durer le clip. Bref, voila je suis objectif, je n'aime pas. Grande première.

Ensuite, musicalement, sortir Alejandro à 2 mois de l'été ce n'est pas forcément le titre pour faire la fête en club. C'est un bon titre (Abba, ace of base, la pop suedoise, d'accord), mais c'est une période bizarre pour le lancer.

Maintenant, si j'etais à sa place, je continuerais ma tournée en regardant les 15 millions de disques que j'ai vendu, je préparerais un clip de Monster tiré du live à la rentrée, je balancerais un DVD de la tournée à Noël, avant un nouvel album au printemps. Mais bon, je ne suis pas sa maison de disque.

Allez, oublions tout ça, on tous le droit de faire des erreurs. Ca arrive aux plus grand. Mais il ne faudrait pas que ça recommence.

on se détend

Camélia Jordana...Ferme la !

Mes amis ont toujours le don de savoir comment m'enerver, et c'est un MMS qui arrive un matin avec cette photo....

Oublions le fait que cette candidate d'un jeu télé parle de Lady Gaga, ça n'est même pas le sujet au final. Mais attachons nous au mot "marketing"

"Le marketing est une discipline qui cherche à déterminer les offres de biens et services en fonction des attitudes des consommateurs et à favoriser leur commercialisation. Il comporte un ensemble de méthodes et de moyens dont dispose une organisation pour s'adapter aux publics auxquels elle s'intéresse, et pour utiliser, voire susciter, des comportements favorables à la réalisation de ses propres objectifs."

La nouvelle star est une émission de télévision, qui grace à des sms surtaxés permet de faire d'une part de l'argent, ensuite un sondage en direct du public pour lui donner le produit qu'il veut. La récurrence de l'émission donne à ses candidtas une exposition, non pas pour développer un répertoire original, mais pour faire des reprises de morceaux populaires et parler au public sans le bousculer.

Comme un bon concours de Karaoké, en somme.

Ensuite le candidat à cette émission se retrouve dans les mains d'une maison de disque qui achete de l'espace médias ( publicité), pour faire parler du disque de ce candidat et essaie de le vendre par les moyens de clips videos, et de passage télés.

Dans le même temps, sa maison de disque par le biais de teaser videos,d'images mises en scène et autres mails promo tente d'interesser les blogs et sites internets à son produit.

Tiens, en voila une "organisation" avec "un ensemble de méthodes"...mon dieu mais c'est du marketing. Camelia Jordana ne serait donc pas arrivée la toute seule ? Ce ne serait pas une artiste ? Elle nous ment ? Le monde s'écroule.

A ce stade, notez bien que le candidat Jordana fait le tour de Paris pour qu'on lui écrive des titres, auréolée de sa tout fraîche notoriété.

Notoriété, contrat et répertoire, tout ça dû uniquement au marketing implacable de la télévision. People avant le disque. Comme environ 99% des gens qui font de la musique, non ?...ah non merde, pour ceux que Camelia appelle des "artistes", c'est le contraire. Ils sont 99% a faire de la musique et essaie de la faire connaitre avant toute chose.

En d'autres mots, le candidat de la nouvelle star se situe entre le vainqueur de "question pour un champion" et celui du concours de la plus belle vache au salon de l'agriculture, ce qui en soit est assez éloigné de l'artiste (compositeur, auteur ou interprete) qui tente de se faire un public en mettant son oeuvre sur la table. La différence c'est que le candidat de "question pour un champion" on ne lui demande pas de s'exprimer sur la politique parce qu'il a bien repondu à la question sur George Pompidou. Donc le candidat de la nouvelle star, on ne devrait pas lui demander son avis sur la musique parce qu'il a fait une bonne reprise de Peter et Sloane mercredi soir, et certainement pas sur ceux qui font leur musique qu'elle soit bonne ou pas, et qui n'attendent pas un jeu concours pour montrer leur tête.

Attention, rien ne dit qu'il n'aurait pas réussi autrement, rien ne dit qu'il est mauvais, mais le fait de passer par cette mécanique fait de lui un produit qu'il le veuille ou non. C'est son choix.

En résumé : en attendant d'être une artiste, Camélia, ferme ta gueule.

la vérité...

photoshop, ma crème anti-rides. (merci simon)

Sigue Sigue Sputnik !

Il y quelques temps j'ai proposé à mon ami Laurent de l'excellent webzine Veglam et batteur de Sparkling Bombs de m'envoyer un petit article de son choix. Quand il m'a proposé Sigue Sigue Sputnik, j'ai dis banco! Voila un groupe qui sera passé telle une météorite completement folle et totalement décomplexée au milieu des 80s; et qui aura laissé des traces, au moins visuelles, dans le cerveau des enfants que nous étions. A voir absolument l'extrait video de leur passage à Rennes sur FR3 à la fin de l'article...un must !!!

Trop souvent considérés comme une vulgaire farce, un affront au bon goût, une bande d'imposteurs déguisés, Sigue Sigue Sputnik a pourtant été pensé et créé au début des années 80 par des musiciens bien connus de la scène punk/glam Londonienne, et plus particulièrement le bassiste Tony James (ex-London SS avec Mick Jones des Clash, Brian James des Damned et ex-Generation X avec Billy Idol.)

Le groupe restera connu pour son single "Love Missile F1-11" (1986) qui se placera dans la plupart des charts européens et sera utilisé dans le film de John Hughes, La Folle Journée de Ferris Bueller. C'était pourtant pas gagné d'avance. Au milieu des années 80, c'est les new romantics façon Duran Duran, Culture Club (Martin Degville, chanteur de Sigue Sigue Sputnik aurait d'ailleurs été le colocataire de Boy George) qui cartonnent en Europe, et aux Etats-Unis, c'est le glam metal (Quiet Riot, Mötley Crüe, Ratt) qui remplit les stades.

Tony James se retrouve sans groupe après le split de Generation X en 1981. Après de courts passages dans les Lords Of The New Church, le Johnny Thunders band et une expérience en tant que producteur avec Sex Gang Children, il décide de s'inspirer des techniques de Malcolm McLaren pour créer son propre monstre : penser l'image et créer une scène avant même que la première note de musique ne soit jouée.
Tony sait ce qu'il veut mais il ne trouve pas les bonnes personnes. Après avoir proposé à son ami Andrew Eldritch de quitter son groupe The Sisters Of Mercy pour le rejoindre et auditionné Annie Lennox d'Eurythmics sur les conseils de Mick Jones pour finalement décider qu'il ne veut pas de chanteuse, mais un chanteur, c'est dans les rues de Londres qu'il entâme sa quête. Neal X (guitare) est engagé car il a les cheveux peroxydés et peut jouer du Johnny Thunders et c'est à Kensington Market (l'équivalent de Camden jusqu'au début des années 90) qu'il remarque le chanteur Martin Degville, personnage extravagant aux cheveux multicolores. L'attention de Tony se porte sur Martin alors qu'il est en train de danser en talon aiguilles dans sa boutique Yaya qui deviendra par la suite l'équivalent de Sex (la boutique de Vivienne Westwood pour les Sex Pistols) pour Sigue Sigue Sputnik.
Le look sera aussi le critère décisif pour le choix des autres membres. Tony dit en parlant du batteur Ray Mayhew qui n'était pas du tout batteur au départ :

"It's easy to teach someone to play drums... you can't teach someone star quality"... Et puisque Tony est fan de Gary Glitter et conçoit le groupe comme quelquechose d'excessif, pourquoi ne pas avoir deux batteurs? Même technique de recrutement pour Chris Kavanagh!
Le groupe commence à s'exercer sur des reprises des New York Dolls et des Stones et opte finalement pour le patronyme Sigue Sigue Sputnik (le nom d'un gang de rue russe) après avoir songé à Sperm Festival et Nazi Occult Bureau!

A l'heure où 1990 est considéré comme la vision ultime du futur et où la révolution porte le nom d'Atari, le groupe développe son concept rock'n'roll électronique futuriste outrancier sur fond d'ultra-violence post-apocalyptique façon Orange Mécanique, Blade Runner... La musique emprunte autant à Eddie Cochran, T-Rex qu'à Suicide (Mick Jones offre au groupe ses premiers synthétiseurs) et le look mélange coupes de cheveux/perruques défiant les lois de la gravité, fringues glam rock et symboles de propagande communiste. L'étoile rouge frappée des lettres SSS fait figure de logo. Autant dire que and on a 13 ans, qu'on pense que Mötley Crüe et KISS sont les groupes les plus lookés de la planète, on se prend une bonne claque en tombant sur "Love Missile F1-11" diffusé en pleine après-midi sur une chaîne de télévision française.


Tout ce buzz créé par l'image ne participera évidemment pas à la crédibilité musicale du groupe (Tony James a d'ailleurs selon la rumeur réussit à faire signer le groupe sur EMI sans même avoir fait écouter sa musique, juste un teaser video!) mais SSS contrôle tout, va même jusqu'à créer de toute pièce leur groupe de première partie Transsexual SS et n'hésite pas à incorporer des publicités sur ses enregistrements! Accusés de playback, mais aussi de traitrise par la scène punk, le groupe se retrouve seul contre tous.
Le succès de l'album "Flaunt It" (1986) leur ouvre aussi de nouvelles portes qui se refermeront tout aussi vite : SSS travaille avec les célèbres producteurs Stock Aitken et Waterman (Kylie Minogue, Bananarama, Rick Astley...) et choisit la carte de l'ironie pour "Success", le premier single du deuxième album "Dressed For Excess". Le public ne suit pas, le mystère est tué, les Sex Pistols futuristes étaient déjà loin derrière, et le label se désintéresse finalement de SSS. Le groupe dont tout le monde parlait en 1986 était déjà quasi enterré et oublié en 1988... Too much too soon.
Chacun part de son côté.

Tony James rejoint les Sisters Of Mercy de 1989 à 1991, Chris Kavanagh s'allie avec Mick Jones pour Big Audio Dynamite II...
Et pourtant.. A l'aube des années 2000, il va de soi que Sigue Sigue Sputnik n'allait pas passer à côté de l'ère d'Internet. Ils se reforment en 1999 (les moyens ne sont certes plus les mêmes mais je les verrai tout de même en Allemagne) et leur hit "Love Missile F1-11" se retrouve sur le jeu video Grand Theft Auto: Vice City en 2002. Aujourd'hui, Martin Degville joue encore les classiques du groupe sous le nom de Sputnik 2.
Alors, Sigue Sigue Sputnik, imposteurs cyniques? clowns "one hit wonders" de l'industrie musicale? ou visionnaires sous-estimés? inventeurs de l'electro glam? Choisissez votre camp, vous aurez deviné le miens sans trop de difficulté.

Un ami m'a un jour dit : Sigue Sigue Sputnik l'a pensé, Lady Gaga l'a fait. Et si il avait raison ?

allez...j'ose

Steven Klein x Lady Gaga c'est pour lundi. Oui je sais...

"moi mon dieu, c'est Johnny !"

Non, ce n'est pas moi qui le dit, mais un fan de notre star nationale, il y a quelques années dans une émission télé, peut être bien confessions intimes.

Si je pense à cette phrase, c'est qu'à l'époque ce qui pouvait sonner ridicule et risible est aujourd'hui devenu presque touchant et quelque peu anachronique. Pas le fait d'aimer Johnny, mais le fait d'être dévoué à un chanteur, à un groupe, à un artiste en général.

Il y a quelques jours, un analyste musical américain écrivait sur son blog " aujourd'hui les gens achètent les Black Eyed Peas, mais il ne croient pas en eux, les gens croient en Apple". C'est terrible, mais malheureusement vrai.

Encore une fois, vendredi dernier, les médias attendaient de voir les files d'attente des fans de la pomme pour la sortie de l' iPad. Des files d'attente ? Quand voyait-on des files d'attentes devant les magasins avant ? A la sortie d'un album ! ( un peu à la manière de mon post sur DM en dessous). Les gens attendaient l'ouverture des disquaires pour avoir l'album en premier, tout de suite, dès sa sortie. Ils n'attendaient pas un aspirateur ou un micro onde, mais une oeuvre, une prise de position, un message. Ils étaient là pour célébrer une création. Un disque, soit, mais un objet qui contenait un parti pris artistique, peut être politique, peut être un message pour les aider dans leur vie, mais en tous cas quelque chose d'humain.

Maintenant on fais la queue pour un contenant, un objet qui ne dit rien sans ce qu'on mettra dedans. De toutes façons, sans disque, avec la musique dématérialisée, c'est certain qu'il n'y aura plus de grand messe de sorties d'album. Mais bon, de là à se rabattre sur un objet. En soit, ça ne me dérange pas qu'on veuille à tout pris posséder un objet et en retirer un plaisir dans son utilisation. Je n'échappe pas à la règle. J'aurai l'iPad, comme j'ai eu un iPhone, un iPod, une Playstation, ou un Walkman. Simplement, je ne camperai pas devant un magasin, comme j'ai pu attendre devant un disquaire pour la sortie de Season in the abyss de Slayer, Blood Sugar Sex Magic des Red Hot Chili Peppers ou And Justice for All de Metallica…

Je suis content que mon iPad ou mon iPhone me donne la possibilité de me divertir, mais ça me fait mal au coeur d'avouer qu'effectivement aujourd'hui on achete de la musique presque au poids et qu'on vénère la machine.

Le dieu ce n'est plus Johnny. Le dieu c'est la machine.

Je n'ai jamais trouvé ça idiot que les rockstars soient des sortes de demi dieux pour les fans. On a toujours eu besoin de héros, de repères lointains qu'on n'atteindra jamais. Besoin de voir des gens qui font ce qu'on n'osera peut être jamais faire, dire ou même penser. C'est en cela qu'on y croyait, toute la force émotionnelle liée à la musique résidait aussi dans la personnalité et le charisme de ceux qui la faisait.

Tout ça s'évapore petit à petit. La perte du support disque, c'est la perte de l'écrin. La recherche de la rentabilité, c'est la perte de la créativité, et petit à petit de l'uniformisation du son et du discours. Il n'y a pas une tête qui dépasse aujourd'hui chez les artistes, c'est bien triste.

Alors quoi ? On se tourne vers la technologie, vers les marques qui nous promettent un futur plus simple, plus "fun", plus connecté, tous ensemble sous un logo. En vouant un culte à un groupe, on avait l'impression d'exprimer une certaine singularité, et même si nous étions des millions à partager cette pseudo singularité, c'était plutôt sain. C'etait humain et vivant. Et les artistes étaient de toutes façons des gens singuliers. Profondément.

Aujourd'hui on préfère se sentir tous connectés, avançant d'un même pas. Le plus de "friends", le plus de "followers", le plus possible avec le même terminal pouvant dialoguer avec celui de son voisin. C'est réconfortant. On existe. Enfin, on le croit.

On vénère la technologie, le futur, l'objet. On fini même par lui donner notre confiance. On le laisse être notre cerveau, notre mémoire. Pourquoi apprendre ? A travers cet objet, Google répondra. Wikipedia saura. Youtube divertira.

Pas étonnant qu'on vénère aujourd'hui l'objet technologique plus que l'artiste. L'objet nous promet qu'on ne sera pas moins idiot que notre voisin, qu'on aura les mêmes chances que lui, les mêmes références. L'artiste nous disait qu'il fallait être soit même et croire à ce qu'il y avait au fond de nous.

Sauf qu'aujourd'hui la musique des black eyed peas est quasiment la même que le son à l'ouverture d'un ordinateur ou que celui du micro ondes qui tourne. Pas étonnant qu'on fasse la queue pour un téléphone en comparant les gigabytes de musique qu'on y mettra, plutôt que de trépigner d'impatience pour un disque. Et puis un album d'untel, finalement, il a le même son qu'un autre. Presque les mêmes titres d'ailleurs.

Il n'y a pas de morale à cette histoire. La machine prend le pas sur la création. La création se fait avec des machines. Alors quoi de plus normal qu'on accorde plus d'importance à cette machine qu'à l'artiste. De toutes façons, les artistes on ne sait plus vraiment ce qu'ils ont à dire. Surtout aujourd'hui. "Moi mon dieu c'est Will. I. Am. Moi mon dieu c'est Justin Bieber", avouez que ça sonne presque plus ridicule que "mon dieu c'est johnny".

Des chanteurs, des groupes un peu insipides il y en a toujours eu, c'est certain. Mais aujourd'hui il n'y a plus que ça. Vraiment. Vous trouverez peut être ridicule que tout le monde ai le même son à la radio et que tout semble sortir du même tuyau, mais même l'underground reprend des postures déjà maintes fois utilisées et usées, dans l'espoir de survivre. C'est même parfois pire que le mainstream :

_"Hey, tout le monde a bien mis sa panoplie pour rentrer dans les critères de sélection de l'indie et de la hype ?"

_"Ok, on peut sortir maintenant".

_"Attend j'ai l'impression qu'on fait un peu trop propre, on risque de ne pas parler de nous dans la presque rock. Je vais marcher sur tes baskets, qu'elles fassent un peu clochard ! En plus on a fait le disque sur Protools, mais il faudrait que ça sonne un peu crade quand même, que les inrocks nous prennent au sérieux, qu'on ne passe pas pour un produit "

_"par contre si tu pouvais mettre une tête de Gnou sur un mannequin assis sur un trottoir pour la pochette, ce serait bien, parce que tout le monde utilise des animaux dans les disques bien chroniqués sur Magic ou Vice, faudrait pas se planter, faisons comme les autres".

_"ouais mais on le met ou le néon ?"

bref.

Et puis maintenant, la musique c'est passer son temps à voir des blogs qui énumèrent des chiffres sur l'industrie du disque, des chiffres de streaming, de téléchargement, de deal, de cloud, des graphiques, des pourcentages, des datas. Mais sinon, vous avez entendu parler d'un vrai groupe aujourd'hui ? Vous avez envie de vous lever pour un disque ? Vous avez vibré pendant des mois en écoutant un album qui ne ressemble pas à celui du voisin ? Vous avez lu quelque chose sur ces sites qui parle de célébrer la création et la musique ? Pas vraiment, ou dans une tartufferie sans nom on met sur un piedestal des disques qui seraient passés directement par la case "minable" il y a quelques années.

On tente d'effacer la mémoire collective. Mgmt nous refait un ersatz de Piper at the gate of dawn de Pink Floyd, presque note pour note et cherchant le même son, au lieu de les mépriser et de les renvoyer à leurs études, on les encense…"chut….on ne dit rien, on a que ça sous la main pour en faire des héros". (vous allez dire que je n'en ai qu'apres eux, mais leur dernier disque est tellement symptômatique de l'époque, de part son contenu et la réaction de la presse, désolé.)

Que reste-t-il à célébrer ? Des classiques, oui et seulement des groupes ou des disques d'il y a 10, 15, 20, 30ans. Des futurs classiques il n'y en a plus, le reste, ce qu'on nous offre aujourd'hui, c'est juste une bande son instantanée, juste des gigabytes qui passent de disques durs en disques durs, ou qui se streament.

Comment, le streaming c'est nul car on ne possède pas la musique ? Mais qui veut posséder ce qu'on nous offre aujourd'hui ? l'écouter suffit. De toute façon demain on sera déjà passé à autre chose. Aucun groupe n'a plus le pouvoir d'envoutement, ni les moyens d'essayer, ni peut être l'envie d'être singulier, de se démarquer.

La faute au public volatile, la faute aux groupes qui ne savent plus fédérer ? la faute à la mondialisation de l'information qui chasse la précédente ? le téléchargement ? Je ne sais pas, en tous cas, c'est aujourd'hui le néant. Mais tout ça n'excuse pas le manque de personnalité.

Personne ne s'est jamais demandé avant si il allait gagner de l'argent en faisant ce qui lui plaisait. Maintenant, quand on dit musique, on dit "industrie" et "pourcentage" et chaque période de l'année essaie de vendre sa tendance, son son, son groupe, et demain un autre. La foi, elle a disparue au profit de la mode (qui cache le désire de rentabilité).

Pendant ce temps là, du coté de l'industrie, la vraie, on me dit que mon objet est révolutionnaire et magique. Bizarre, mais bon. Et puis, je sais que mon flipper HD 3D sur l'iPad il me coutera 3€ et j'en aurai pendant des mois, alors je vais l'acheter. Moi, mon dieu maintenant c'est la machine. Comme tout le monde. Et comme ça je pense moins à la musique qui me fatigue de se plaindre.