27/12/2010
wiesica101: " if i'd the balls this is how i'd go out."
Toujours bon de se rappeler qu'il y a des artistes dont le personnage suffit à en faire un clip...il y en a encore ?
24/12/2010
20/12/2010
demain !
Même si la pochette ne donne pas envie, à l'interieur il y a tout ce qu'il faut pour passer de bonnes fêtes. Un vrai album de musique pop, parfait pour finir l'année. Des titres pour danser, des ballades, du featuring bien senti (ana matronic de scissor sistersr, Kelis...), un retour à l'ambiance des meilleurs albums de DD...bref je n'en dis pas plus, ça sort demain.
une bonne chanson avec du marketing est une meilleure chanson...
Malheureusement la musique n'a jamais été un sport. Celui qui court plus vite que les autres, qui est le plus fort, ne gagne pas forcement à la fin. Des supers groupes, des supers chansons, il y en a plein les locaux de repetitions et plein les caves.Tout est toujours une question de chance, de rencontres, d'opportunités, de timing, de marketing et plus encore d'exposition. Un peu à l'image de ce qu'est en train de vivre Biffy Clyro, ou plutot leur chanson Many Of Horror (when we collide). Biffy Clyro est un groupe culte pour certains, mais aussi l'outsider de toujours, faisant sa carriere dans la moyenne haute du tableau, souvent deuxieme, jamais premier.
la semaine derniere en Angleterre, Matt Cardle le gagnant de l'émission X Factor a sorti son single "When we collide" (petite coupe dans le titre au passage), reprise surprise de Biffy Clyro. Le voila premier du top, avec 439 000 exemplaires vendus. L'original en avait vendu 40 000 lors de sa sortie...et oui !
C'est le même titre, mais avec un peu de télé réalité, beaucoup de promo, ce qui ne semblait être qu'un honnête morceau quelques temps auparavant devient un hit aujourd'hui.
C'est comme ça, le simple amateur, candidat de télé réalité tirera toute la gloire de ce morceau plutot que ceux qui l'ont composé , produit et sorti. Heureusement le groupe se fera au moins un cheque. Mais dans la musique la gloire est souvent une aussi belle récompense que l'argent, et faire reconnaitre son talent est aussi important que le chèque.
Comme quoi, un tube c'est très subjectif, sauf avec le marketing, mais bon, je ne vous apprends rien.
17/12/2010
15/12/2010
Who the fuck is Justin Bieber ?
Je n'aimerais pas du tout être le cerveau d'Ozzy Osbourne, avec tout ce qu'il s'est mis. Mais j'aime le monde dans lequel il vit aujourd'hui...
13/12/2010
09/12/2010
08/12/2010
All you need is Now - Duran Duran ( Free sur Itunes!!)
!! Je fais un up de l'article car le single de DD est gratuit sur iTunes depuis aujourd'hui, allez on ne se prive pas pour Noel !! suivez le lien : ALL YOU NEED IS NOW
Voila que débarque enfin le nouveau single de Duran Duran, du même titre que l'album, produit par Mark Ronson. AAAAAh, joie et bonheur pour le monde de la pop. L'album sera dispo le 21 décembre sur itunes. Un tres bon titre, avec ce petit refrain aux sonorités aigre douces. Un titre comme je les aime, qu'il faut laisser vivre et ecouter plusieurs fois pour l'apprécier à sa juste valeur. Pas le truc qui fait "blip blip" qu'on aime dans la minute et qui disparait la semaine d'apres.
En plus, il paraitrait que c'est loin d'être le titre le plus fort et le plus pop de l'album, tant mieux, ça ne laisse présager que du bon. Un vrai retour pour le groupe, toujours la marque de fabrique du refrain qui cherche la vraie mélodie. Oui j'aime ça, j'attends l'album. je l'attends.
5 minutes pour calmer la France
Avec la sortie de la B.O de Tron c'est le retour de Daft Punk. Plutot que de poster une énième fois un extrait du single issu de la B.O que vous verrez partout et plutot que de faire un énième article sur eux, un visionnage de cette video de 5 minutes permet en un clin d'oeil de voir qu'aucun artiste français n'aura jamais eu autant d'impact au monde tant sur la musique que sur l'esthétique. De temps à autre ça fait du bien de jeter un oeil en arriere et du mal aussi de se dire que les stars en France seront toujours Hallyday ou Claude François...
On dira ce qu'on veut, on peut aimer, critiquer, crier au génie ou au pillage, mais on ne peut pas nier la puissance artistique de ce duo. Personne n'a jamais atteint ce niveau dans ce pays, personne n'aura autant touché à tout avec une réussite aussi éclatante. Et puis ça reste pour moi l'expérience live la plus incroyable de tous les temps, pour ceux qui ont vu la tournée en 2007, on se comprend.
07/12/2010
Paula Abdul drinking a Pepsi, October 17th, 1987
J'etais tranquille ce matin, je pensais a retirer tout mon argent de la banque, comme me le demandais Eric Cantona. Et puis finalement, j'avais 3 chèques à déposer, du coup ça ne m'arrangeait pas. J'ouvre alors un onglet facebook et voilà que ce cher père Latex jamais avare en bonne trouvaille (Tekilatex , Soundpellegrino), me poste un titre forcément évocateur d'une merveilleuse époque où les couleurs s'appelaient "émeraudes" ou "turquoise", certainement le meilleur titre de morceau de l'année : "Paula Abdul drinking a Pepsi, October 17th, 1987" de CSLSX et derriere un bon morceau tout court.
Je ne suis plus à Paris sous la neige, je cruise après un orage de fin d'après midi en été, le sol humide refletant les néons pastels...
06/12/2010
Fall out Boy + Every time I Die + Anthrax = The Damned Things
Ca pourrait certainement être le clip de la semaine. Facilement. The Damned Things est un nouveau groupe, mais ses membres sont des sacrés poids lourds des 25 dernieres années du metal. Scott Ian, Rob Caggiano des vétérans Anthrax, légende du Thrash des 80s (Scott Ian légende tout court), Keith Buckley de Every Time I Die, un des meilleurs groupes que le metal a pu apporter dans les années 2000 : l'alliance parfaite d'un esprit rock n roll combiné à une violence hardcore jamais feinte et Joe Trohman et Andy Hurley de Fall Out Boy, le groupe idole des teenagers de la génération Myspace.
Association bien improbable sur le papier, mais qui fonctionne parfaitement, avec humour et recul, dans un très bon clip cartoonesque à souhait. L'album arrive le 14 décembre.
04/12/2010
les meilleurs disques de l'année sont les moins pires.
Bon, nous voici en décembre, c’est le moment où tout le monde va y aller de son petit top10 des albums de l’année. On aura le groupe de pop sympa, l’artiste de rap un peu ghetto mais ouvert, l’artiste de rap pas du tout ghetto donc acceptable, une chanteuse d’un pays exotique (inclus les pays scandinaves), deux trois trucs hype qui ont eu une chanson en synchro dans une pub, un truc hippie folk inécoutable mais gage de vraie créativité. Bref, on le connaît déjà. Et pourtant 2 choses :
1. aucun de ces disques de 2010 ne sera jamais un classique, vu la pauvreté toujours plus inquiétante de la créativité et de l’artistique dans la musique.
2.J’en reviens à mon article de janvier qui disait que c’en était fini des albums. (et l’année l’a confirmé)
Bon je ne vais pas revenir sur l’article vous pouvez le relire ici ( le meilleur album de 2010 ). Mais on en est bien là. Du micro évènement, une profusion de singles, et des albums nuls. La musique c’est manger un paquet de M&Ms maintenant. On mange un bleu, un jaune, un vert, on s’en fout un peu, il y a marqué M&Ms dessus ça suffit à nous faire plaisir. On ira pas en magasin demander un paquet de bleus parce qu’on ne veut que ceux là pour le déguster tranquillement en prenant son temps. Ce n’est pas possible. Ce qui me fait venir au point 1.
Oui on est bien devant un paquet de M&Ms. Peut importe la couleur tout a le même gout. Sauf que là on se demande encore lequel.
Rien de réac dans ce post, je passe ma vie à écouter de la musique, tous styles, toutes sortes de choses, cherchant à découvrir et à me faire surprendre. Mais ce temps paraît très loin. Tout est devenu tellement uniformisé, manufacturé, prêt à consommer, quasiment prémâché.
Franchement, tenter de faire un top 10 des albums en 2010, c’est vraiment se contenter de pas grand chose. Un single, par nature, c’est le titre du moment, s’il reste dans la mémoire collective tant mieux, s’ il nous divertit sur l’instant présent, c’est son rôle après tout. Je n’en voudrai jamais à David Guetta ou d’autres de venir pondre quelques bons titres pour amuser la galerie. Pas plus qu’on ne peut en vouloir à Boney M ou Village People. On n’attend pas leurs albums, on n’attend pas d’aller les voir en concert, on ne leur demande pas de pondre une œuvre sur 40 ou 50min. C’est de l’Entertainment, pur et dur.
Pour les autres, ça se corse. Quand on est fan d’un groupe, d’un artiste, on veut tout. On veut tous les morceaux, on veut le voir en concert, on veut rentrer dans l’univers qu’il nous propose. Enfin on voulait. Enfin, c’est ce qu’on nous proposait.
Non seulement l’ère actuelle n’est pas à l’écoute studieuse de 12 titres de suite du même artiste, mais si vraiment on décide de le faire, gare à la déconvenue.
Je ne dis pas qu’il n’y a pas de bons titres, mais il n’y a rien d’assez fort pour rester. Pour tenir. Tout se joue sur un gimmick, sur un son de prod, sur une mode, sur un style, sur une posture, mais pas sur des chansons.
On a eu quoi cette année ? Two Doors Cinema Club, The Drums, Vampire Week end j’en passe et des encore plus insipides. Ok, y’a des bons titres, c’est gentil, c’est mignon, ça m’a l’air sincère mais je ne vais pas les épouser comme dirait Ottawan . C’est juste du son, sympa, des notes mises au bout les unes des autres, c’est plaisant, mais ça n’a aucune âme. Ca ne bouscule rien. Ca brosse dans le sens du poil, ca passe tout seul. Désolé, mais c’est difficile de se contenter de ça.
Ensuite, la musique pour fille cool : Iblame Coco, Marina & the diamonds, Uffie, Glasser…zéro. Néant. Ca rentre par une oreille, ca ressort par l’autre automatiquement. Mais bon ce sont des filles, l’image est cool, donc parlons en, faisons des couvertures de magazines. Mais c’est juste des titres les uns après les autres. On pourra dire ce qu’on veut, oui c’est bien produit, ça sonne, c’est propre, mais c’est de la confiture de tendances, un amalgame de pseudo coolitude. Mais ça, n’importe qui peut le faire sur un ordinateur portable. Faire sonner des notes qui s’enchainent bien est à la portée de n’importe quel type qui a garage band. Encore une fois, où sont les chansons. Les chansons !
Le mal de la décennie est aussi d’avoir introduit trop de second degré dans la musique, histoire de rendre la merde acceptable. Mettre des moustaches, jouer au tennis dans son clip, mettre un casque de moto avec un drapeau américain en paillettes comme slip de bain, mettre du scotch sur son synthétiseur pour faire le mec déglingo. Tout ça c’est de la posture, du vide, un manque d’idée comblé par par l’accumulation de n’importe quoi. Le mauvais goût n’est pas du mauvais goût, c’est être cool maintenant.
De temps en temps certains le font très bien, mais quand ça devient la norme c’est la déprime. Quand c’est la surenchère du mauvais gout ou de l’accumulation de symbole cool et décalé ca devient répugnant. Comme ce clip, d’un artiste lambda qui caractérise exactement l’époque (attention les yeux ça pique, mais il a mis tous les clichés du moment) :
Image vignetté, flash, on s’habille n’importe comment, on dévalise la foir’fouille en accessoires, on prend un nom avec « the teenage zombies poney Crystal club Crystal Crystal zombies » et c’est trop cool, c’est trop décalé, c'est surtout le meilleur moyen de cacher le manque de créativité.
Il y a la version, "attends on est trop hype, c'est pas nul, c'est décalé" :
c'est bien de faire du vintage ringard, c'est bien de chercher "hier", mais quand est ce qu'on fait demain ? Bref toute cette vague hipster second degré n'est là que pour donner une légitimité à la musique de merde.
Ensuite, La pop pour les charts : Ke$ha, Katy Perry, Black Eyed Peas….bon, là pas la peine d’en dire plus. On est de toutes façons dans la pure culture du single, l’album c’est vraiment le prétexte à soutirer de l’argent ou à pouvoir se produire sur scène en arguant qu’on a assez de titre à jouer, encore pire comme dans le cas de Ke$ha ou le fake rejoint la volonté de récupérer des codes de la hype apportées par une styliste ou je ne sais quel conseiller. Tout sonne faux. Au moins Katy Perry c’est minable musicalement, mais esthétiquement elle essaie d’imposer une certaine idée . Elle essaie, mais tout celà reste bien artificiel.
Et puis il reste aussi les stars de « on ne sait pas trop quoi », comme Kanye West qui finalement est plus une image pop qu’un mec dont on va écouter le disque aujourd’hui. Mais il en fait tellement des tonnes qu’il finit par convaincre qu’il y a autre chose a faire en écoutant sa musique à part dormir sur des samples qui tournent en boucles. C’est un peu comme les table book. C'est le dernier disque qu’il faut dire avoir dans sa collection pour être bien vu. Point.
Bien sur, on ne demande pas à tous les groupes de trouver le refrain universel qui tue, ensuite chacun sa vision de la musique, chacun sa niche, chacun son petit plaisir. Si vous me parlez du meilleur album de 1986 pour moi c’est Master Of Puppets de Metallica alors que peut être que pour d’autres ce sera Invisible Touch de Genesis ou Licence to ill de Beastie Boys. C’est bien sur très subjectif. Sauf qu’en 2010, il n’y a aucun invisible touch, aucun master of puppets, aucun licence to ill, aucun raisin’ hell de Run DMC, aucun Black Celebration de Depeche Mode….comme en 1986. (ca marche aussi pour les autres années).
Chacun a son style musical préféré, ses groupes fétiches, oui on peut trouver son bonheur dans la musique de niche. Mais on ne peut pas se passer de grands albums qui basculent d’un groupe d’initiés à la masse. Ce qui fait la popculture. On a aussi besoin de disques qui bousculent les choses, les barrières, les cultures. Des disques qui s’imposent là où on ne les attendait pas.
Pas besoin d ‘attendre 10 ans pour se rendre compte qu’un album est un must. Mais aujourd’hui tout est génial, et tout est aussi vite remisé. Et oui. On survend, le produit mais derrière c’est le vide.
OK, il faut bien faire un petit bilan de l’année, un petit top de ce qu’on a écouté, mais quand on fait ce petit jeu, on se rend compte qu’il y a peu de disque qu’on comptera écouter l’année suivante, voire la semaine prochaine, on se rend compte aussi qu’on écoutait un truc en mars dont on ne se souvient plus aujourd’hui.
Je n’attends pas que les années 2000 soient aussi prolixes (ou prolifiques selon les goûts) que les années passées ou beaucoup de choses étaient à inventer, ou faire de la musique et en écrire était quelque chose qui prenait du temps, où composer ne se faisait pas avec Apple Loop. Mais d’avoir 1 ou 2 albums qui retournent tout, 1 ou 2 trucs qui paraissent indispensables et qui restent, ce serait quand même pas mal. La musique n’est pourtant pas sans intérêt aujourd’hui. Il y en a beaucoup, partout, tout le temps. Il y a des choses très bien faites, qu’on peut apprécier, c’est sur.
Mais rien pour demain. Tout pour aujourd’hui. Aucun album référence. Aucun disque que l’année suivante ne viendra pas balayer. C’est peut être simplement comme ça que la musique évolue. C’est peut être simplement comme ça qu’on doit la vivre maintenant. Ecouter sur le moment. Apprécier, et ne jamais se retourner. Je le fais. Par obligation. Oui j’ecoute ce qui arrive, ce qui sort. J’aime beaucoup certains disques. 1 fois, 2 fois peut être. Mais c’est tout, ca ne vaut pas de se les passer en boucle. Et puis souvent ça ne vaut même pas de l’écouter en entier.
Il n’y a pas de fautifs, ou tout le monde est fautif, je ne sais pas. Les artistes ne répondant qu’en terme de « trucs à la mode » au lieu de « je vous fais écouter ce qui vient de moi », les auditeurs dans un cercle de « si c’est sorti il y a 1 mois c’est déjà trop vieux », « si mon voisin n’ecoute pas c’est que ça doit être nul ». Il n’y a pas de musique en réaction à quelque chose, une vraie proposition artistique couplée a de bonnes chansons, mais simplement de la musique produite pour que ça colle à l’air du temps. C’était la règle pour le TOP 50, pour la musique de masse, maintenant c’est la règle pour tout type de musique.
Juste un exemple qui me vient en tête, quand Glasser sort son album, on s’extasie dans les magazines à coup de « la nouvelle Bat For lashes ». Mais est-ce qu’on en a vraiment quelque chose à foutre d’un artiste qui ressemble ou fait déjà ce qu’un autre fait. A-t-on besoin de 2 mickael Jackson, 2 kraftwerk, 2 Genesis, 2 Metallica, 2 Beastie Boys, 2 Oasis, 2 NTM ? Non, on les a déjà. Occupons nous de dénicher ceux qui cherchent à exprimer leur art, leur vraie créativité. Ne pas se contenter de ce qui sonne bien, de ne pas faire des stars avec des groupes de passages. Je comprends que la presse se doive de trouver tout génial pour vendre du papier. Je comprends la tentation de dire que tel ou tel groupe est incroyable parce que 100 personnes le disent sur Twitter ou qu’un blog en parle. Mais bon, un travail authentique, avoir de vraies bonnes chansons, vaut beaucoup plus que simplement être cool et à la mode. Alors ok, c’est sans doute un peu passéiste, un peu réac de voir les choses comme ça, mais s’extasier en masse devant n’importe quel disque bien enregistré qui envoie de la musique au kilomètre je ne suis pas sur que ça soit progressiste non plus.
Alors désolé si je ne me contente de trouver que 2 ou 3 albums géniaux par an, et d’en trouver 5 ou 6 sympa et sans plus, désolé pour ceux qui vont encore dire que je troll dans le vide. Il y avait énormement d'albums tout aussi dispensables dans les tops ds années ou décénnies précédentes, sauf que chaque semaine on n'entendait pas parler du « super album de untel » ou « du chef d’œuvre de machin », il y avait peut être un peu plus de recul.
Malheureusement, la multiplication des artistes, des groupes, des clones de clones grâce au turn over que permet internet et la dématérialisation ne veut pas dire qu’en 2010 il y a plus de bons disques. On pourrait même penser le contraire. Un peu moins de boulimie, un peu de retenue sur les chroniques, de temps en temps, ça ne ferait pas de mal.
Beaucoup penseront que j'exagère, pourtant reprenez les tops du NME ou des inrocks ou dePitchfork de 2008 ou 2009, et tapez vous une bonne barre de rire en vous demandant qui ecoute encore la plupart de ces disques, et faites la même expérience entre 85 et 95 par exemple et ces disques qui sont aujourd'hui des références.
c'est l'overdose de "tout est génial" et pourtant chaque disque aujourd'hui a une date de péremption de plus en plus proche d'un pack de yahourt, alors faire le Top du moins pire, non.