De temps en temps, mon ami Olivier du groupe Donkey Punch me balance des albums en me disant " ecoute ça, c'est enorme, ça va te plaire". Il sait que mon coté vieux con a du mal a apprécier les nouveaux albums des groupes de la scène metal actuelle. J'ai toujours du mal à ne pas entendre des riffs ou des titres que 50 groupes ont déjà pu faire avant. C'est comme ça, j'ai du perdre mon âme d'enfant dans le cynisme du nouveau millénaire. A ma décharge, la derniere fois qu'il m'a fait le coup c'etait pour un album de Machine Head, qui n'etait vraiment pas terrible. (Entre nous Machine Head depuis le premier album c'est quand même pas la joie...). j'etais assez dubitatif quand il m'a balancé le dernier Trapped Under Ice "big kiss goodnight". Ma réponse fut un laconique : "ok c'est pas mal", mais comme j'aime bien juger un album sur la longueur, j'ai laissé sa chance au produit !
Et finalement , c'est vraiment pas mal, c'est même extremement bien. Apres plusieurs écoutes, je suis vraiment devenu fan de ce disque. En entier. Un très bon album qui redonne espoir apres tant d'années à retourner dans tous les sens le même riff syncopé sur une note (la faute au neo metal ?)
La, point de ça, on se retrouve dans le début des 90s, l'apogée du crossover metal/hardcore, avec des gros riffs de vengeance ( à l'instar de ce que fait aussi terror ou comeback kid), des melodies agressives et des rythmiques à l'ancienne (qui rappellent les bonnes heures de M.O.D sur certains titres), le tout passé dans la moulinette des années 2000, c'est a dire gros son, maitrise technique et violence à outrance.
un disque parfait pour se défouler, qui s'ecoute d'une traite, sans remplissage, brute du début à la fin sans lasser un seul instant. Bref, ça fait longtemps que je n'avais pas écouté en boucle un disque de metal( de hardcore, comme vous voulez). Must have. Je vous le dit.
1 commentaires:
Dites donc J. vous parlez beaucoup de metaul et on aime ça. Pourquoi pas une review du nouveau single de Julien K sorti début janvier ?? pour instruire un peu le peuple
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